Un nouveau monde

Ce «nouveau monde» se défend d’être une anthologie, et préfère évoquer la notion de «passage» dans les choix qu’elle effectue des poésies en France 1960/2010. Il faudrait des semaines pour le feuilleter ensemble.

Pour présenter Ivar Ch’vavar il faut annoncer qu’on va s’y perdre, et qu’il faudra des recours d’imagination et d’enquêtes. Il se démultiplie pour nous guider à l’oreille dans sa Grande Picardie mentale.

Sophie Loizeau dit s’émerveiller pour le texte lu, quand la scansion des phrases l’amène à distinguer un «écouter lu» et «le voir écrit». Dans «ma Maitresse Forme» elle expose deux versions d’une même séquence.

Avec Verheggen en son dernier opus, le lecteur retrouve des poumons de bateleur. Faudrait pas en abuser, notre chère radio aime et protège la confidence murmurée, la littérature à l’oreille…