Youssef Chahine, fils d'Alexandrie où tout commence et tout finit : un podcast à écouter en ligne | France Culture

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Youssef Chahine, fils d'Alexandrie où tout commence et tout finit
Youssef Chahine 19 août 1997
En 2004, le cinéaste Youssef Chahine raconte son enfance dans le microcosme multilingue qu'était Alexandrie, en Egypte, dans les années 30. Une famille polyglotte, dans une ville cosmopolite, à laquelle il va consacrer une trilogie biographique. Entretien 1/5 pour l'émission "A Voix nue".
29 min
Omar Sharif et Faten Hamama dans le film "Sira Fï al-Wädï" (Ciel d'enfer) de Youssef Chahine en 1954
En 2004, dans le deuxième entretien d'une série de cinq pour "A Voix nue" proposée par Tewfik Hakem, le cinéaste Youssef Chahine revient sur ses deux années d'apprentissage du cinéma à Pasadena, banlieue de Los Angeles où il arrive à l'âge de 17 ans.
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"Gare centrale", film de Youssef Chahine, 1958.
En 2004, dans ce troisième entretien, sur cinq, pour l'émission "A Voix nue", le réalisateur de cinéma égyptien Youssef Chahine évoque le thème de la conscience politique dans ses films. Il parle de Nasser, de révolution, d'amour et de cinéma.
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Photo du film "Saladin" de Youssef Chahine, 1963 avec Ahmed Mazhar, Nadia Lofti, Salah Zoulficar, Leila Fawzi.
En 2004, le cinéaste égyptien Youssef Chahine donne cinq entretiens pour l'émission "A voix nue". Le volet 4/5 s'intitule "Alexandrie encore et toujours". Il y parle de censure, d'Islam et de liberté.
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Youssef Chahine à cérémonie de clôture de la 57e édition du Festival de Cannes 22 mai 2004
L'émission "A Voix nue " propose en 2004 cinq entretiens avec le cinéaste égyptien Youssef Chahine. Dans ce dernier volet, le cinéaste évoque le Festival de Cannes mais aussi la situation politique en Egypte et sa vision du conflit israélo-palestinien.
29 min

À propos de la série

En 2004, alors qu'il termine le tournage de son film "Alexandrie-New York", le réalisateur de cinéma égyptien Youssef Chahine accorde à Tewfik Hakem une série de cinq entretiens pour "À Voix nue". Il évoque son enfance, la politique, la censure et, surtout, son amour inconditionnel du cinéma.

En 2004, le cinéaste Youssef Chahine (25 janvier 1926-27 juillet 2008) a 78 ans, il réalise son 39ème film Alexandrie-New York, un opus largement autobiographie où il revient sur ses vingt ans quand il est allé apprendre le cinéma en Californie. "Amérique je t'adore, Amérique je te hais", tel pourrait être le credo de ce film dans lequel Chahine clame tout à la fois son amour pour la culture américaine et sa colère contre la politique menée par l'Amérique dans les pays arabes.

Alexandrie, New York, la révolution, l'amour, le cinéma

Youssef Chahine se fait connaître avec Gare centrale en 1958. Réalisateur engagé, il ne cesse de dénoncer les travers de son pays natal. En 1978, il se lance dans une vaste fresque autobiographique avec Alexandrie pourquoi ? En 1985, il réalise Adieu Bonaparte, avec Patrice Chéreau dans le rôle de Napoléon. En 1986, il fait tourner la chanteuse Dalida dans Le Sixième jour. En 1997, il réalise Le Destin, une évocation de l'Andalousie du XIIème siècle à travers la vie du savant et philosophe Averroès. La même année il reçoit le Prix du cinquantième anniversaire de Festival de Cannes pour l'ensemble de son œuvre.

En 2004, entre le Caire et Paris, il se confie à Tewfik Hakem avec, comme point de départ, son enfance à Alexandrie, ville cosmopolite où chrétiens, juifs et musulmans vivaient en parfaite harmonie.

Une sélection d'archives par Albane Penaranda.

  • Par Tewfik Hakem
  • Réalisation : Catherine Prin-Le Gall
  • A voix nue - Youssef Chahine - (5 épisodes diffusés du 19/07/2004 au 23/07/2004)
  • Edition web : Anne de Biran, Sandrine England
Les Nuits de France Culture
45 min

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