





À propos de la série
Zeev Sternhell voit le jour dans une petite ville de la Galicie polonaise en 1935, dans une famille d'origine juive. Orphelin à 7 ans, il survit au désastre de la guerre à Lvov, aujourd’hui en Ukraine, caché par un capitaine de l'armée polonaise. A…
Zeev Sternhell voit le jour dans une petite ville de la Galicie polonaise en 1935, dans une famille d'origine juive. Orphelin à 7 ans, il survit au désastre de la guerre à Lvov, aujourd’hui en Ukraine, caché par un capitaine de l'armée polonaise. A l’âge de 11 ans, il arrive en France, recueilli par un oncle et une tante, y est scolarisé quelques années au lycée d'Avignon, le temps d’apprendre le français. Il émigre en Israël en 1951, un pays qui n’a encore que trois ans d’âge. Structure d’intégration de la jeunesse, kibboutz, études d’histoire à l’université de Jérusalem : une vie d’homme qui se confond avec le développement, les guerres (il commande une compagnie au combat, dans la campagne de Suez en 1956) et les drames de ce jeune Etat. Et puis, il y a l’œuvre d’historien. Depuis 1972, avec une thèse de science politique consacrée à Maurice Barrès et au nationalisme français jusqu’à ses Anti-Lumières (2006) en passant par la Droite révolutionnaire (1978) et Ni droite ni gauche (1983), ce sont plus de quarante années de travail, une œuvre prolifique et iconoclaste marquée par de nombreuses polémiques, certaines dramatiques, sur lesquelles Zeev Sternhell revient au cours de ces entretiens avec Philippe Gumplowicz. Une œuvre nourrie en creux par une idée : ce qui divise les hommes, à terme, les tue, c’est l’identité revendiquée dans toutes ses nuances, du nationalisme au fascisme. Ce sont les porteurs de cocardes, les chauvins. C’est tout simplement le déni de l’universel.
Provenant de l'émission
Une émission qui recueille les paroles, les réflexions de celles et ceux qui marquent notre temps.