Zeev Sternhell, l'histoire à bras-le-corps : un podcast à écouter en ligne | France Culture

Zeev Sternhell, l'histoire à bras-le-corps
Zeev Sternhell, l'histoire à bras-le-corps
Épisodes
    • Dans cet entretien, Zeev Sternhell raconte son enfance dans un ghetto juif polonais, la façon dont il a échappé à la déportation, et son adolescence à Avignon où il rejoint en 1946 une tante et un oncle exilés avant la guerre, et où il apprend le français avant d'émigrer en Israël, à 16 ans, en 1951
      11 avril 2011  •  28 min
    • De sa thèse de science politique soutenue en 1972 et consacrée à l'écrivain Maurice Barrès jusqu'à ses ouvrages plus récents, Zev Sternhell n'a cessé de remonter aux sources du nationalisme, et à la façon dont la haine de la démocratie libérale a pris forme en France, patrie des droits de l'homme.
      12 avril 2011  •  24 min
    • Le fascisme, un produit d’importation ? A rebours de l’historiographie française, Zeev Sternhell publie en 1983 "Ni droite ni gauche, l’idéologie fasciste en France", un essai polémique dans lequel l'historien établit une continuité du premier nationalisme français au fascisme des années 30.
      13 avril 2011  •  28 min
    • Israël : là où se rencontrent l'Orient et l'Occident mais surtout la raison et l’absence totale de raison. Là où les frontières n’ont jamais été définies. Israël, cette zone fractale qui prend à bras le corps la question que Zeev Sternhell se pose depuis toujours : qu’est-ce qu’une nation ?
      14 avril 2011  •  28 min
    • Dans le dernier volet de ces entretiens avec Philippe Gumplowicz, Zeev Sternhell revient sur une idée qui le préoccupe depuis toujours : la recherche de la cellule souche du mal identitaire. L’œuf du serpent en quelque sorte, ce serpent qui déroule ses anneaux tout au long du XXe siècle.
      15 avril 2011  •  28 min

À propos de la série

Zeev Sternhell voit le jour dans une petite ville de la Galicie polonaise en 1935, dans une famille d'origine juive. Orphelin à 7 ans, il survit au désastre de la guerre à Lvov, aujourd’hui en Ukraine, caché par un capitaine de l'armée polonaise. A…

Zeev Sternhell voit le jour dans une petite ville de la Galicie polonaise en 1935, dans une famille d'origine juive. Orphelin à 7 ans, il survit au désastre de la guerre à Lvov, aujourd’hui en Ukraine, caché par un capitaine de l'armée polonaise. A l’âge de 11 ans, il arrive en France, recueilli par un oncle et une tante, y est scolarisé quelques années au lycée d'Avignon, le temps d’apprendre le français. Il émigre en Israël en 1951, un pays qui n’a encore que trois ans d’âge. Structure d’intégration de la jeunesse, kibboutz, études d’histoire à l’université de Jérusalem : une vie d’homme qui se confond avec le développement, les guerres (il commande une compagnie au combat, dans la campagne de Suez en 1956) et les drames de ce jeune Etat. Et puis, il y a l’œuvre d’historien. Depuis 1972, avec une thèse de science politique consacrée à Maurice Barrès et au nationalisme français jusqu’à ses Anti-Lumières (2006) en passant par la Droite révolutionnaire (1978) et Ni droite ni gauche (1983), ce sont plus de quarante années de travail, une œuvre prolifique et iconoclaste marquée par de nombreuses polémiques, certaines dramatiques, sur lesquelles Zeev Sternhell revient au cours de ces entretiens avec Philippe Gumplowicz. Une œuvre nourrie en creux par une idée : ce qui divise les hommes, à terme, les tue, c’est l’identité revendiquée dans toutes ses nuances, du nationalisme au fascisme. Ce sont les porteurs de cocardes, les chauvins. C’est tout simplement le déni de l’universel.

Provenant de l'émission

À voix nue, Du lundi au vendredi de 20h à 20h30 sur France Culture

Une émission qui recueille les paroles, les réflexions de celles et ceux qui marquent notre temps.