"Quand j'aurai du vent dans mon crâne"

Jacques Prévert et Boris Vian vivaient en voisins cité Véron, tout près du moulin rouge. Ils y parlaient de leur cerisier en partage, c’est si rare à Paris les cerises. Et les ailes des moulins.
Ce « Pater Noster » est de Prévert, emprunté par Serge Reggiani pour chanter Boris Vian.
*Boris était beau joueur, sans cesse il remettait sa mort au lendemain, jouant de la trompette autant que du crève-cœur… *
***« Quand j’aurai du vent dans mon crâne » Vian l’a écrit dans les années 1950. ** *
***Et le poème fut publié, après sa mort dans « Je voudrais pas crever ». ** *
*C’est Gainsbourg qui l’a mis en musique. *
*Jacques Prévert, Serge Reggiani et Juliette Gréco autour de Boris Vian : *
*"Ils cassent le mondeEn petits morceaux Ils cassent le monde A coups de marteau *
*Mais ça m’est égal ça m’est bien égal *
*Il en reste assez pour moi Il en reste assez Il suffit que j’aime..." *
**C’était « si ça vous chante » de Rutebeuf à Boris Vian, tout un été de poèmes mis en chansons. **
Parce que ça a toujours kekchose d’extrême un poème, comme disait Queneau.
Oui c’est "ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent"...
"Damia à qui l’on demandait le secret de son art répondait : trois robes et vingt poètes" (Christian Bobin).
La preuve que les poètes sauront toujours y faire côté tocsin des mots.
"La java des bombes atomiques" par André Popp & son orchestre (Mercury).
Sur une musique de Boris Vian et Alain Goraguer.
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