Elections israéliennes

Herzl In Herzliya. A large image of Zionist leader Theodor Herzl mounted on a water tower in the Israeli city of Herzliya, which is named after him, circa 1990.
Herzl In Herzliya. A large image of Zionist leader Theodor Herzl mounted on a water tower in the Israeli city of Herzliya, which is named after him, circa 1990.  ©Getty -  Romano Cagnoni/Getty Images
Herzl In Herzliya. A large image of Zionist leader Theodor Herzl mounted on a water tower in the Israeli city of Herzliya, which is named after him, circa 1990. ©Getty - Romano Cagnoni/Getty Images
Herzl In Herzliya. A large image of Zionist leader Theodor Herzl mounted on a water tower in the Israeli city of Herzliya, which is named after him, circa 1990. ©Getty - Romano Cagnoni/Getty Images
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Une émission sur le sionisme à l'approche des élections israéliennes.

Avec
  • Jonathan Hayoun réalisateur, ancien président de l'UEJF
  • Jean-Pierre Filiu Professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain
  • Denis Charbit Spécialiste du sionisme, et professeur de sciences politiques à la Faculté des Sciences humaines de l'Open University d'Israël

120 ans se sont écoulés depuis le premier congrès sioniste, un siècle depuis la déclaration Balfour, reconnaissant au Juifs le droit à un foyer national. Pour autant, dès que l’on parle du Moyen-Orient les passions sont toujours aussi vives. En France, en Angleterre, aux USA, pas un mois ne se passe sans une nouvelle polémique sur la question de savoir ce que sont le sionisme, l’antisionisme, l’antisémitisme et les Palestiniens.  C’est le sujet que tout le monde trouve stupide mais dont personne n’arrive à s’empêcher de parler. Mais le grand public qui s’énerve si souvent sur le sujet sait-il seulement faire la différence  entre les frontières de 1948, et celles de 67, entre les territoires occupés de Cisjordanie et de Tel-Aviv ? Rien n’est moins sûr. Pour ne rien arranger, la personnalité comme la politique du premier ministre Benjamin Netanyahou, qui se rapproche de démocraties illibérales teintées d’antisémitisme, ont contribué à cliver les camps voire à rendre Israël incompréhensible. Sur fond d’attentats et de montée des populismes, un malaise grandissant se fait sentir. Israël, qui se veut désormais un état national juif est-il encore le refuge des Juifs ? Le 20ème siècle a été le siècle d’Israël, en tous cas celui de sa création grâce au sionisme. Alors que Donald Trump vient d’annoncer par tweet qu’il était temps pour le monde de reconnaître l’annexion du plateau du Golan par l’état d’Israël, alors que des élections générales se tiendront dans le pays le 9 avril sur fond d’affaire de corruption visant le premier ministre, plusieurs ouvrages récents paraissent faire le deuil de ce que fut le sionisme.

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