

Yasmina Reza, qui a en ce moment carte blanche à Paris à la Scala et qui joue dans sa pièce "Dans la luge d'Arthur Schopenhauer", mise en scène par Frédéric Bélier-Garcia, s'entretient avec Marc Weitzmann
- Yasmina Reza Auteur, Scénariste, Actrice
Mon théâtre est un théâtre de nerfs. (...) Je ne veux pas écrire sur un Homme édulcoré, qui n'aurait pas en lui une force de destruction.
Je creuse en profondeur sur un détail
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Yasmina Reza est l’une des dramaturges françaises les plus jouées dans le monde. On lui doit entre autres, Art, pièce reprise au début de cette année à Paris; Le Dieu du Carnage, créée en 2008 avec Isabelle Huppert et devenue un film grâce à Roman Polanski, mais aussi une série de textes littéraires peu étiquetables, tels Hammerklavier, Hommes qui ne savent pas être aimés, Heureux les Heureux, Babylone, et la pièce Dans la luge d’Arthur Shopenhauer qui est jouée jusqu’au 24 novembre à Paris à La Scala dans une mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia avec Jérôme Deschamp, André Marcon, Christelle Tual et Yasmina Reza.
On dit son œuvre détachée des préoccupations de l’actualité, non contemporaine, voire réactionnaire, une image qui la poursuit au moins depuis Art, qui a été vue à l’époque comme une satire du snobisme des amateurs d’art contemporain. Mais qui a vu Art dans la reprise du spectacle en février dernier avec Jean-Pierre Daroussin est plutôt frappé par l’actualité de cette pièce initialement crée en 1994, en particulier dans l’affrontement entre modernes et anti-modernes.
Programmation sonore
- Mozart l'ouverture de Don Juan, musique du film de Joseph Losey, direction Lorin Maazel
- Beethoven sonate n° 29 en si bémol majeur op 106 Hammerklavier adagio sostenuto
par Daniel Barenboim
- Schubert Mélodie Hongroise en si mineur D 817 par Alfred Brendel
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration