Ce fascisme qui vient au Brésil

Le 28 mars 2018, le candidat d'extrême droite à la présidentielle, Jair Bolsonaro, a accueilli ses partisans lors d'un rassemblement à l'aéroport Afonso Pena de Curitiba, au Brésil.
Le 28 mars 2018, le candidat d'extrême droite à la présidentielle, Jair Bolsonaro, a accueilli ses partisans lors d'un rassemblement à l'aéroport Afonso Pena de Curitiba, au Brésil. ©AFP - HEULER ANDREY
Le 28 mars 2018, le candidat d'extrême droite à la présidentielle, Jair Bolsonaro, a accueilli ses partisans lors d'un rassemblement à l'aéroport Afonso Pena de Curitiba, au Brésil. ©AFP - HEULER ANDREY
Le 28 mars 2018, le candidat d'extrême droite à la présidentielle, Jair Bolsonaro, a accueilli ses partisans lors d'un rassemblement à l'aéroport Afonso Pena de Curitiba, au Brésil. ©AFP - HEULER ANDREY
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À une semaine du second tour de la présidentielle au Brésil et après être arrivé très largement en tête avec avec 46% des suffrages exprimés au premier tour, le candidat d'extrême droite, Jair Bolsonaro, reste le grand favori de cette élection. Que signifie ce fascisme montant au Brésil ?

Avec
  • Luis Favre journaliste et activiste, proche du Parti des Travailleurs brésilien
  • Romain Pigenel enseignant en communication digitale à Sciences Po, ancien directeur adjoint en charge du numérique du Service d'Information du Gouvernement
  • Andrei Netto Correspondant à Paris du journal brésilien O estado de São Paolo

À quelques jours du second tour de la présidentielle qui pourrait voir la victoire d’un candidat de la droite extrême, Jair Bolsonaro. Repartons du début et interrogeons nous sur les traces de la dictature militaire brésilienne, en place de 1964 à 1985, la transition démocratique, puis les années Lula. Élu au nom du parti des travailleurs, qu’il dirigeait, Lula da Silva a été président du Brésil de 2003 à 2011, avant de laisser sa place à Dilma Roussef, du même parti. Elle fut destituée en 2016 après une procédure d’impeachment.

Le Brésil traverse une bataille politique d’une grande violence à l’occasion de la présidentielle. La victoire du leader de l’extrême droite, Jair Bolsonaro est désormais possible dimanche prochain.

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La campagne a été marquée par d’innombrables fake news  et l’utilisation massive, et pour le moins suspecte, de certains réseaux sociaux. Pour toutes ces raisons, et parce que cette campagne montre une utilisation singulière des médias et du numérique, Soft Power consacre son émission au Brésil.

Pour aller plus loin :

- "Au Brésil, le raz de marée de l’extrême droite", Nicolas Bourcier, Le Monde

- "Au Brésil, la haine de Lula dope l’extrême droite", Claire Gatinois, Le Monde

_- "_Au Brésil, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro aux portes du pouvoir", Claire Gatinois, Le Monde

- "Meet Brazil’s Presidential Front-Runner, Jair Bolsonaro: Part Donald Trump, Part Rodrigo Duterte", Jon Lee Anderson, The New Yorker

- "Brazil Election: Jair Bolsonaro Heads to Runoff After Missing Outright Win", Ernesto Londoño and Manuela Andreoni, The New York Times

Playlist :

- Xenia Franca - Pra que me chamas

- Criolo - Cria de Favela 

- Marcelo D2 - DEPOIS DA TEMPESTADE part. Anna Majidson e Seu Jorge

- Marcelo D2 - Eu tenho o poder

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