Les "Folies" d'Emmanuel Macron : 1000 Micro-Folies en France, la nouvelle politique culturelle du quinquennat

Les Micro-Folies ont été inspirées par les emblématiques Folies de Bernard Tschumi, l'architecte du Parc de la Villette.
Les Micro-Folies ont été inspirées par les emblématiques Folies de Bernard Tschumi, l'architecte du Parc de la Villette. ©Getty -  Construction Photography/Avalon
Les Micro-Folies ont été inspirées par les emblématiques Folies de Bernard Tschumi, l'architecte du Parc de la Villette. ©Getty - Construction Photography/Avalon
Les Micro-Folies ont été inspirées par les emblématiques Folies de Bernard Tschumi, l'architecte du Parc de la Villette. ©Getty - Construction Photography/Avalon
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À la fois musées numériques, FabLab, bibliothèques, scènes de spectacle, espaces de réalité virtuelle, tiers-lieux, les Micro-Folies sont emblématiques de la politique culturelle actuelle. Ce projet a été initié par la Villette, et nous recevons son président pour en parler.

Avec
  • Matthieu Boiseau Journaliste à France 2
  • Emmanuel Paquette Chroniqueur à France Culture, spécialisé dans les nouvelles technologies et les médias
  • Didier Fusillier Président de l'Etablissement du parc et de la grande halle de la Villette

En janvier 2017 à Sevran (Seine-Saint-Denis), la première Micro-Folie a été inaugurée, et a marqué le début d'une longue série d'ouvertures de ces établissements culturels d'un genre nouveau. Le président Emmanuel Macron et son ministre de la Culture, Franck Riester, ont annoncé la généralisation de ces lieux : 1000 Micro-Folies vont ainsi être créées d'ici 2022.

Le cœur de ces Micro-Folies est un musée numérique dont le contenu est alimenté par 12 institutions culturelles nationales (bientôt 18) dont le musée du Louvre, le Centre Pompidou, l'Opéra national de Paris et la Philharmonie de Paris. 

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Chaque Micro-Folie a un projet culturel et artistique unique : les collectivités peuvent y ajouter différents modules selon les besoins de leur territoire tels qu'un FabLab, un espace d'expression artistique, une scène de spectacle vivant ou encore un espace d'expérience de réalité virtuelle.

Ce projet pose cependant des questions en termes de démocratisation culturelle et du rapport à l'œuvre originale : quelle est la valeur ajoutée de ces lieux ? à quels publics sont-ils destinés ? sont-ils réellement des leviers de cohésion sociale, comme le défend le ministère de la Culture ? une politique culturelle doit-elle se résumer à la création de nouveau lieux ?

Pour répondre à ces questions, Didier Fusillier, le président de la Villette et initiateur de ce projet, est l'invité de Soft Power. (à partir de 28min 40s dans le podcast)

Soft Power
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