

Ce 12 avril le parc Disneyland Paris fête ses 30 ans. C'est l'occasion de s'interroger sur ce que représente ce lieu tant sur le plan culturel qu'économique et urbanistique.
C’était il y a 30 ans, le 12 avril 1992. Le monde entier a les écrans et les yeux rivés sur une petite ville nouvelle à 30 km de Paris, où le géant Walt Disney ouvre les portes d’un nouveau parc d’attraction, le seul en Europe.
A la manœuvre pour une émission spéciale de TF1 coté français : David Halliday et Jean-Pierre Foucault qui font vivre aux téléspectateurs l’arrivée d’un petit bout d’Amérique au cœur de la Seine-et-Marne.
Les fastes du royaume Disney attirent dès le premier jour des milliers de visiteurs. Certains sont si impatients qu’ils dorment dans leur voiture pour être les premiers à franchir les grilles de l’un des plus grands parcs d’attractions du monde.
Aujourd’hui, Disneyland Paris est la première destination touristique du continent, le principal employeur de Seine-et-Marne mais aussi la locomotive du développement urbain et économique de l’agglomération du Val d’Europe.
30 ans plus tard, comment lire l’influence de l’univers Disney, de ses princes et princesses, ou Avengers, sur nos imaginaires et nos croyances ? Quel bilan faire de cette usine à rêve qui est en passe d’ouvrir une nouvelle enceinte dédiée à l’univers Marvel ? Et comment analyser ce pas de deux entre public et privé dans l’aménagement de ce territoire ?
A lire :
Disneyland Paris veut oublier la pandémie en fêtant ses 30 ans, article du Figaro
Comment Disney et l’État ont développé Val-d’Europe en 35 ans de collaboration, article du Parisien
A Disneyland, la révolte de salariés «aux plannings gérés par des algorithmes», article de Libération