Angoisse, épisodes dépressifs… La solastalgie ou éco-anxiété se répand à mesure que les signes du dérèglement climatique se multiplient : mégafeux, inondations, tempêtes, canicules. Comment comprendre ce mal typique de notre époque, et comment se projeter tout de même vers l'avenir ?
- Alice Desbiolles Médecin, épidémiologiste, spécialisée en santé publique
La COP26 à Glasgow vient de refermer ses portes après 15 jours de négociations intenses… Si les dirigeants se sont mis d’accord sur de nouveaux objectifs, pour les activistes du climat, ces grands raouts internationaux font figure d'apogée du cynisme face à l’urgence de la crise climatique.
Les "blablabla" de Greta Thunberg, militante et figure du mouvement du climat l’illustre : à quoi bon signer des déclarations et des accords, s’ils ne sont guère respecté par les pays signataires ?
Inondations, mégafeux, tempêtes, canicule… Cette inaction climatique a d’ores et déjà des conséquences. Avec un corollaire, au quotidien, la montée de ce que l’on nomme "éco-anxiété". Angoisse, voire épisode dépressif, abandon de projet d’enfant… De plus en plus de gens sont touchées par cette "solastalgie".
Comment expliquer ce qui s’apparente pour certains au nouveau "mal du siècle" ? Quels sont ses contours ? Et après tout, peut-on pleinement se projeter dans un avenir, si celui-ci nous condamne à l’effondrement ?
A lire pour aller plus loin :
Tristes, effrayés, abandonnés... De nombreux jeunes en détresse face à la crise climatique, article de Libération, septembre 2021
L'éco-anxiété au cœur d'études internationales pour comprendre la détresse climatique des jeunes, article de Libération, octobre 2021
Ils ne veulent pas d’enfants en réaction à la crise climatique, article du Figaro, novembre 2021
Eco-anxiété, analyse d'une angoisse contemporaine, étude de la Fondation Jean Jaurès, novembre 2021
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