Les restrictions aux fêtes et rassemblements depuis le début de la crise sanitaire ont-elles sonné le glas de certains codes de sociabilité ? La fête du "monde d'après" sera-t-elle différente ?
Bamboche ou bamba, dans la bouche du préfet de la région Centre Val-de-Loire Pierre Pouëssel, ou dans celle du directeur de l’APHP Martin Hirsch, le verdict est le même… La fête est finie.
Fermeture des bars, des boites de nuit, interdiction des rassemblements… Par temps de pandémie, la fête a été très vite une des premières confinées… Et si nous avons tous collectivement expérimenté des ersatz de moments partagés en "visio", rien ne saurait remplacer la sacro-sainte bamboche.
Pourtant, certaines cassandres nous prédisent durablement la fin de la fête… En cause : l’individualisme forcené, l’intolérance au bruit, l’obsession pour la mise en scène de soi et les réseaux sociaux, ou encore, la passion critique de générations d’adulescents, contraction d’adulte et adolescent, pour le jeu vidéo ou les plateformes de streaming…
Une fatigue existentielle se serait donc emparée de nous au point d’asphyxier nos penchants festifs… Vraiment ?
A-t-on véritablement abandonne la fête ? Ou sommes-nous en train de la réinventer, dans les interstices de la pandémie ?
A lire :
"Non, la fête n'est pas finie! ", interview d'Emmanuelle Lallement dans Télérama
Au bal masqué ? Comment la distanciation sociale réaffirme la nécessité de la fête, article publié dans la revue en ligne AOC
Discothèques : «On était déjà des blessés graves et là, on nous achève», article de Libération
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