De la Primaire Populaire organisée à gauche, à l'électorat populaire que voudrait s'attirer la droite, les classes populaires semblent être au cœur des préoccupations des partis... alors qu'elles semblent gagnées par l'abstention depuis des années. Comment expliquer cette déconnexion ?
- Louis Maurin Fondateur et directeur de l'Observatoire des Inégalités et du Centre d’observation de la société
De la fiction à la réalité, il y a quelques jours à peine sur les réseaux sociaux, la comédienne Anna Mouglalis reprenait les traits d’Amélie Dorendeu, la présidente de la République de la série à succès Baron Noir, pour inviter le peuple de gauche à participer, dans la vie réelle cette fois, à la Primaire Populaire.
Primaire Populaire, parlement populaire, mouvement populaire… Si les dynamiques citoyennes comme les partis politiques se représentent aujourd’hui en émanation du peuple pour le peuple, quelle est la place de ce peuple, notamment ses couches les plus populaires, dans les discours, ou les programmes ? Quelle est la place de ses préoccupations, de ses attentes, dans l’espace politique et partisan ?
Et des territoires désindustrialisés aux quartiers prioritaires des métropoles ou du périurbain. L’abstention n’a jamais été aussi forte... Signe de la colère, de la défiance, ou pire, de la résignation.
Alors, comment aujourd’hui analyser ce divorce, cette fracture entre le politique et les classes populaires ? Et est-il encore possible de renouer le lien, et le dialogue ?
A lire pour aller plus loin :
Valérie Pécresse à la recherche des classes populaires, article du Monde
Louis Maurin : « Pour lutter contre les inégalités, il faut cibler les 20 % les plus aisés », interview de Louis Maurin dans les colonnes du Monde
Le site web de l'Observatoire des inégalités
La gauche peut-elle vraiment se passer des classes populaires?, par la Revue Germinal
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