Sur le photo-montage réalisé par une artiste de l’île, la vision est angoissante. Soixante-deux mâts de 210 mètres de haut auront émergé de l’océan d’ici 2030, à moins de 12 kilomètres des plages...
- Catherine Bersani membre fondateur du think tank maritime LittOcean
Sur le photo-montage réalisé par une artiste de l’île, la vision est angoissante. Soixante-deux mâts de 210 mètres de haut auront émergé de l’océan d’ici 2030, à moins de 12 kilomètres des plages de l’île d’Yeu. Tel est le projet de parc éolien offshore dont les travaux commenceront en 2019... Sur l’île, entre ceux qui craignent pour le paysage et l’écosystème, et ceux qui préfèrent penser en termes d’emploi et de développement économique, le débat reste feutré - contiguïté et promiscuité obligent, sur une île qui ne compte que 2000 résidents l’hiver.
En plateau : Catherine Bersani, membre fondateur du think-tank Little Ocean.
En reportage : avec Bernard Groisard, ancien marin sur l’île, auteur du livre « Osons » (éd. Amalthée, 2015) où il se prononce pour les éoliennes ; Catherine Tavernier et Martine Genty, respectivement enseignante à la retraite et artiste-photographe, qui mènent le combat contre le projet, aux côtés de l'association Neny ; et Monik Malissard, observatrice du débat qui a cours sur l’île en tant que journaliste de La gazette de l’île et correspondante pour Ouest-France.
Emission enregistrée le vendredi 18 mars dans les studios de France bleu Loire Océan à Nantes.
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