Le peuple Kichwa de Sarayaku, le bien vivre en harmonie

"La culture est notre richesse et nous la transmettons aux générations suivantes"
"La culture est notre richesse et nous la transmettons aux générations suivantes" ©AFP - HEMIS.FR
"La culture est notre richesse et nous la transmettons aux générations suivantes" ©AFP - HEMIS.FR
"La culture est notre richesse et nous la transmettons aux générations suivantes" ©AFP - HEMIS.FR
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Depuis 1996, les indiens Kichwas Sarayakus s'opposent à l'industrie pétrolière qui vient forer et déboiser sur leurs terres. Le combat du peuple pour sa survie et sa dignité s'exprime au cours de la Fête de la Lance, une célébration préparée pendant deux ans, pour que vivent leurs traditions.

La fête de la lance bat son plein depuis plusieurs jours maintenant à Sarayaku. Tout le village y participe et il a fallu près deux ans de préparation pour organiser cette célébration. Elle est le symbole de la résistance et de l’indépendance de ce peuple indigène qui vit au cœur de l’Amazonie équatorienne avec son savoir et sa vision du monde directement inspiré des richesses de la nature.

Ce matin sur la place du village décorée de palmes et de fleurs, les hommes recouverts de peaux de bêtes, coiffés de parures, frappent le sol au rythme des tambours (pour remercier les esprits de la forêt) tandis que les femmes, le visage peint, dansent en faisant tourner leur longue chevelure…. C’est la journée de la communion et l’expression du Sumak Kawsay  (le bien vivre en harmonie) avant que les autorités spirituelles du village ne célèbrent le mariage : apothéose de cette fête de la lance.

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*Avec la participation de : *

Patricia Gualinga,  représentante des femmes de Sarayaku,

Franklin Santi,  responsable des relations internationales,

Patrick Bard,  écrivain journaliste,

Le Père Ruan Fernando Respreto ,

Fabricio Guanam  de la casa del Arbol à Quito,

Cristina Gualinga,  professeur,

Philippe Descola , ethnologue, professeur au Collège de France,

Don Sabino , chamane Yatchwak,

Sabine Bouchad  du projet d’éducation interculturel Tayak Wasi,

José Gualinga , président de la communauté de Sarayaku,

Marlon Santi,  ex-président de la CONAIE.

Merci à Corinne Arnould de l'association Paroles de Nature.

*Voici le diaporama sonore de Christine Diger correspondant au 1er volet de ces rencontres : *

Production : Anne Pastor

Réalisation : Christine Diger

Ce documentaire a reçu le soutien de :

La compagnie Air France KLM propose des vols quotidiens vers l'Equateur, Quito et Guayaquil via Amsterdam.

L’Association pour une Fondation de Corse : Présidée par Jean-François Bernardini, agit en faveur d’un modèle de société garant de valeurs humanistes et solidaires.

A travers 5 programmes qui incarnent son engagement au service du bien commun, elle soutient des initiatives et actions valorisant le patrimoine naturel, culturel et humain, à travers l’échange d’expériences, en relation avec les grands enjeux de l’homme et de la planète . C'est ainsi qu'elle soutient du peuple Kichwa de Sarayaku en octroyant des bourses aux jeunes pour financer leurs études universitaires…

L'association Paroles de Nature : Volontairement composée de citoyens bénévoles, * notre objectif est d’aider les peuples autochtones du monde à protéger leur patrimoine culturel et naturel ; nos actions s’inscrivent dans une volonté plus globale de contribuer à renouer des liens entre l’homme et la nature au sein de notre culture occidentale pour répondre aux interrogations environnementales de plus en plus aiguës et nous aider à retrouver un «bon sens» originel : le respect du vivant par la compréhension de nos origines. Depuis 2003, Paroles de Nature soutient et représente, en France, le projet « Frontière de Vie* *» * *du peuple Kichwa de Sarayaku : * sur tout le pourtour de leur territoire les indiens Sarayaku plantent des arbres à fleurs. Ce « Chemin de fleurs », symbole universel de paix, est un appel à la solidarité internationale pour préserver leur territoire ancestral, cette "Forêt Vivante", face à la terrible menace pétrolière * : le 11e appel d’offre pétrolier de l’état équatorien porte sur plus de 3 millions d’hectares de forêt primaire Amazonienne. *