Un documentaire d'Amélie Tulet et Diphy Mariani
Jeune ethnolinguiste dans les années 60, **Suzy Platiel ** découvre les Sanan du Burkina Faso, une ethnie qui, à l'époque, ne connaît pas l'écriture. Chez les Sanan, l'éducation passe par les contes. Ils ne servent pas seulement à faire rêver les enfants ils leur apprennent à se concentrer, à écouter puis progressivement à parler. Les contes servent à transmettre les valeurs du groupe, les codes de comportement, mais aussi à régler les litiges.
Peut-on apprendre à lire et à écrire si l'on n'a pas appris à parler ?
Pour Suzy Platiel, sans maîtrise du langage oral et corporel, notre développement est incomplet.
Dans les années 80, de retour à Paris, Suzy teste ses hypothèses dans des classes de sixième en instaurant une "heure du conte". Au fil des semaines, les élèves développent leur capacité de concentration et d'écoute, prennent goût à la lecture et deviennent plus solidaires les uns des autres. Ils progressent dans toutes les matières.
Suzy se bat encore aujourd'hui à 82 ans pour défendre la place de la communication orale directe dans les classes.
Elle a fait des adeptes. A Ille-sur-Têt, près de Perpignan, un jeune professeur de Français s'assoit chaque semaine en cercle avec ses élèves et leur donne la parole. C'est parti pour une heure de conte...
Avec :
Suzy Platiel ,
**Jean-Christophe Gary ** (pour le joindre, cliquez ici),
et les élèves de la 6ème3 du collège Pierre Fouché d'Ille sur Têt.
Production** : Amélie Tulet**
Réalisation : Diphy Mariani
Prise de son :** Frédéric Cayrou**
L'équipe
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