La Ferme du Bonheur a été fondée lors de l'hiver 1992/1993. Son projet ? Être un lieu ouvert capable d'accueillir indifféremment les publics avertis et les exclus. Elle pratique avec exigence, théâtre, arts plastiques, l’action sociale, la pédagogie ou la formation au sein d'une nature résistante.
Des particuliers, des associations et un collectif qui s'est installé il y a quelques années au pied de l'université de Nanterre, en bordure d'autoroute ont créé « La Ferme du bonheur ». Pourtant quand on évoque la Défense il est impossible d'esquiver la lancinante question de l'identité de cette machine urbaine qui bat au rythme des allers et venues des cols blancs et des nombreux chantiers qui la ceinturent : à Nanterre, Courbevoie et Puteaux.
Le hasard, la rencontre et la convivialité ne menacent pas la ville mais l'enrichissent
Dans le combat que se livrent les grandes métropoles européennes, les promoteurs du lieu y communiquent une vision singulière de la Cité : la Défense doit devancer son temps, c'est-à-dire happer à pleines dents les espaces résiduels et les franges sociales qui disqualifient, à leurs yeux, l'image de ce micro-territoire. La Ferme du bonheur défend une autre idée du territoire en soulignant que le hasard, la rencontre et la convivialité ne menacent pas la ville mais qu'ils l'enrichissent, ses partisans entendent démystifier le point de vue selon lequel l'harmonie sociale résulte d'un contexte local bien ordonné. Notre documentaire accompagne durant quelques jours cette minorité agissante qui fait vivre l’idée que la ville doit demeurer le champ des possibles et d'un dessein collectif.
Production : Hacène Belmessous Technique : Patrice Klun et Phuong-Mai Tran Réalisation : Rafik Zenine
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Réalisation
- Réalisation
- Collaboration
- Réalisation
- Réalisation
- Collaboration
- Production déléguée
- Réalisation
- Réalisation