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Dans le futur, les livres d’Histoire raconteront les années 2020 et 2021 comme des années exceptionnelles, dans lesquelles notre monde et nos habitudes de vie ont été bouleversés.
Ils raconteront aussi comment en ces temps nouveaux, temps des confinements et des gestes barrières, sont nées des œuvres originales et exceptionnelles, témoins dune créativité qui honore l’esprit humain dans sa capacité à innover et à se renouveler.
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Et sans aucun doute ils offriront une place de choix à deux ouvrages qui tissèrent ensemble un univers savant et réjouissant où se mêlent réalité et fiction, mémoire et espoir, tout un conservatoire d’un pan important de la culture de la seconde partie du XXe et du début du XXIe siècle en dialogue avec le XVIe siècle et d’autres encore. deux ouvrages dont les personnages majeurs sont les livres et les villes, les écrivains et leurs lecteurs, les éditeurs et les éducateurs, invitation à un voyage autour du monde, mais surtout « au centre de la solitude où tous se retrouvent » selon une profonde expression de Gershom Scholem.
Deux ouvrages où se rencontrent savoir et amitié, musique et cinéma, philosophie et poésie, peinture et littérature, Cabale juive et philosophies asiatiques, passion du livre et de l’imprimerie, et où une recette du msoki traditionnel des juifs de Tunisie côtoie une réflexion sur la psychiatrie.
Et Venise ! La sérénissime centre de tous les souvenirs. Énigme d’une ville que l’on n’emporte pas quand on la quitte, mais qui ne vous quitte jamais.
Venise, décor réel et imaginaire de rencontres imaginaires et réelles, qui joue à cache-cache derrière le masque des personnages et des auteurs, éclairée par un festival de langues qui dansent ensemble sous les étoiles et les confettis joyeux et nostalgiques des souvenirs et de l’Histoire. L’Histoire, celle qu’on dit la grande Histoire, mais aussi celle de toutes les vies invisibles et minuscules, discrètes mais si profondes et riches de milles de petites histoires...
Les invités
Patricia Farazzi est écrivaine et éditrice
Michel Valensi est éditeur et écrivain
Ensemble ils ont créé Les Éditions de l’Éclat
Archives Sonores
La jetée de Chris Marker
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Los hermanos par Mercedes Sosa, un poème de Atahualpa Yupanqui
Les livres des invités
Premier livre
Lettres du chemin de pierre, de Patricia Farazzi et Michel Valensi,aux Éditions de l’Éclat
Ces Lettres du chemin de pierre ont été écrites au printemps 2020 avant et pendant le contenimento qui, en italien, signifie une « retenue », un « frein », mais aussi un «se tenir ensemble », à la différence du confinement français qui évoque les limites qu’il ne faut dépasser.
Elles ont été échangées d’une maison à l’autre distantes de quelques centaines de mètres sur un chemin de pierre. Intuitions, livres, musiques, saveurs, parfums, amours, amitiés, voyages s’enchaînent ici selon un ordre compliqué, qui est celui d’une vie partagée et sur lequel, à un moment donné, on se retourne pour apprécier le chemin parcouru.
À la vingt-sixième lettre, en trois parties, a contribué Jean Baumgarten.

Deuxième livre
La vie imaginée de Shimon Guenzbourg éditeur typographe du 16e siècle, à partir de la correspondance avec Tirzah Adelkind, jeune fille vénitienne__, par Patricia Farazzi et Jean Baumgarten, aux Éditions de l’Éclat.
L'édition et la traduction du Livre des Coutumes de Shimon Guenzburg par Jean Baumgarten (qui paraît en même temps que cet ouvrage) a permis de découvrir un personnage à la fois riche en couleurs et surtout qui a fait partie des ces individus qui, contre vents et marées, ont permis que survive un judaïsme en proie à l’exil et aux persécutions et ce, grâce au Livre.
Qu'est-ce qui fait qu'en temps de crise, des individus se consacrent à coucher sur le papier les us et coutumes d'une communauté qui risque de disparaître?
On sait peu de choses de ce Shimon Guenzburg, mais son action est d'importance. Comment la restituer? Comment la raconter?
Sous la forme d'un échange de lettres imaginaires entre Shimon Guenzburg et Tirzah Adelkind, une jeune fille vénitienne curieuse de bien des choses de son monde et de ce qui l'entoure, Jean Baumgarten et Patricia Farazzi ont voulu écrire une vie imaginée de Shimon Guenzburg et raconter également ce qu'a pu être cette effervescence de l'imprimerie en hébreu à Venise au XVIe siècle.

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