

Des lettres qui bouleversent.
Nombre d’écrivains non-juifs se sont confrontés aux juifs et à la question juive. Et ceci sous différentes formes et de manières ambivalentes. Dans l’opposition, le mépris de l’antijudaïsme et de l’antisémitisme mais aussi dans l’analyse critique, l’éloge, la défense et l’hommage. Les écrivains, et les écrivains français peut-être encore plus particulièrement ont construit ce dialogue complexe avec les juifs et le judaïsme entre fascination et répulsion, entre méconnaissance et rapprochement intellectuel, ayant eu pour certains d’entre-eux, deux périodes, celle de leur antisémitisme déclaré, passif ou militant et celle d’un refus de l’antisémitisme, refus plus ou moins affirmé ou clairement condamnée, jusqu’à la reconnaissance et l’amitié.
Pour découvrir quelques-uns de ces écrivains français qui témoignent de ces différents visages des rapports complexes, tourmentés, ambivalents, contradictoires avec le juifs et le judaïsme, Marc-Alain Ouaknin reçoit aujourd’hui Michaël de Saint-Chéron.
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L'invité
Michaël de Saint-Chéron est chercheur en littérature de la modernité et philosophe des religions, chercheur associé à l’école pratique des hautes études au département d’Histoire de l’art, des représentations et de l’administration dans l’Europe moderne et contemporaine.
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Archive sonore.
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Programmation musicale.
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Le Livre de l'invité.

« Terre d’accueil et des droits de l’homme qui a su s’enflammer pour défendre un capitaine Dreyfus injustement accusé, la France est aussi malheureusement celle qui a favorisé l’antisémitisme à travers le régime de Vichy, les propos de Céline ou de Maurras, les jugements problématiques sur Israël. Et comment ne pas penser aux récents attentats qui ont endeuillé notre pays ?
Pourtant, depuis plus d’un siècle, toute une tradition littéraire française venue souvent du catholicisme, a pris cette question à bras le corps, pour mieux s’élever contre la tentation antisémite, justement. C’est cette tradition que nous fait découvrir Michaël de SAINT-CHÉRON à travers cette passionnante histoire intellectuelle, de Zola à Péguy, de Bloy à Claudel, jusqu’à Malraux et Semprun. « Parce qu’il est urgent de dire, écrit l’auteur, de rappeler aux Français ce pacte entre tant de nos plus augustes écrivains du siècle passé et le destin juif... À cette poésie juive – qui nous vient des Hébreux, sans doute aussi des Égyptiens, puis des Judéens, des Samaritains, des Juifs de l’exil depuis Babylone – et à cette histoire d’Israël à travers les âges, ces auteurs non-juifs ont transmis au siècle du plus grand malheur un message auquel ils ont redonné une nouvelle universalité ». (Présentation de l'éditeur)
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