

Méthode d'interprétation des textes bibliques tendant à rechercher une signification plus profonde, le Midrach a une définition aussi imprécise que son usage semble clair. Décryptage de ce mot à la fois étrange et familier.
Qu’est-ce qui réunit la Bible, les Évangiles, Le Coran, Le Talmud, Rachi, Maïmonide, Le Maharal de Prague, Le Baal Chem Tov, Rabbi Nahman de Braslav, Bialik et Ravnitski, Agnon, Levinas, André Neher, A.Y. Heschel, Léon Askénazi, Adin Steinsaltz, et George Steiner?
Qu'est-ce qui réunit de la même façon Yonah Fraenkel, Mikhal Govrin, Nehama Leibovitz, David Banon, Proust, Philip Roth, Melville, Freud, Lacan, Kafka, Beno Gross, Gérard Garouste, Harold Bloom, David Brezis, Dominique Aubier, Maurice Mergui, Arlette Elkayim Sartre, Gérard Haddad, Eliane Amado-Lévy Valensi, Stéphane Zagdanski, Franz Rosenzweig, Elie Wiesel, Bernard Maruani, Juliette Hassine, Daniel Boyarin et Amos Oz?
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Et encore Roland Barthes, Henri Nerson, Catherine Chalier, Le Rabbi de Loubavitch, Woody Allen, Jacques Derrida, James Joyce, Julia Kristeva, Nurit Aviv, Daniel Sibony, Thomas Mann, Roland Goetshel, Charles Mopsik, Ruth Reichelberg, Louis Ginzberg, Eric Smilévitch, Theodor Reik, Bernard Dubourg, Martin Buber, Gershom Scholem, Walter Benjamin, Luther, Monsieur Chouchani, et toutes les rabbines et rabbins du monde et tous les enfants et les professeurs des Talmudé Tora à travers le monde?
La liste de ces noms pourrait être infinie tant ce qui les rassemble est un « lieu commun », c’est à dire un lieu qui crée une communauté, celle des lecteurs, des écrivains, des chercheurs et des commentateurs, chez qui, un jour ou l’autre, au détour de l’un de leur textes ou des commentaires qu’ont suscité leur textes ou leurs films ou leurs tableaux, a surgi ce mot à la fois étrange et familier, dont la définition est aussi imprécise que son usage semble clair : le mot Midrach.
Mais qu’est-ce que le Midrach ?
L'invité
François Ardeven est un professeur de Lettres classiques et psychanalyste français
Après des études de Lettres au lycée Louis-le-Grand (1984-1986), François Ardeven obtient une maîtrise d’histoire intitulée "Freud et le nazisme", en 1989, sous la direction de l’historien Jacques Bariéty (Paris IV). En même temps que l’obtention d'un Deug de mathématiques (Paris VI), il soutient un DEA de Philosophie sur "Wittgenstein et Kafka (W/K)" en 1996 sous la direction de Christiane Chauviré (Paris I).
Il soutient un doctorat en psychopathologie clinique et psychanalyse (recherche) à Paris 7 sous la direction de Max Kohn en 2015, intitulé « Insultes, cris et chuchotement ».
Depuis 2005, François Ardeven pratique la psychanalyse à Paris. Il est membre de l'association "Dimensions de la psychanalyse".
Depuis 2006, il enseigne le midrash laïque au Centre Medem-Arbeter Ring ainsi qu'un séminaire général intitulé "Shrink Shrink" (clin d'œil à shrink qui est synonyme de psychanalyste en anglais courant). Il y coordonne également la commission Culture depuis 2018, et y anime de nombreuses conférences.
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Livre de l'invité

Pour un Midrash laïc
Job, Jonas, Esther, Joseph
Texte établi par Edith Apelbaum
Préface de Gérard Haddad
"Dans la tradition du Midrash, ensemble d'histoires tissées de paraboles, d'allégories et de fables qui accompagnent au cours du temps la révélation de la Torah, François Ardeven médite sur de grandes figures bibliques.
À la lumière de la psychanalyse, de la littérature et de la philosophie — convoquant Freud, Goethe, Levinas…, il aborde quatre dimension de l'expérience humine, brosse quatre portraits avec leur couleur et leur douleur propre : Job et sa longue plainte, Jonas coupable d'avoir raison, Esther qui pérennise l'exil, et Joseph plus heureux en Égypte qu'avec les siens
Érudites et inspirées, ces quatre lectures — issues de séminaires tenus dans le cadre du centre Medem, centre tout à la fois juif et laïc — se déploient dans un style alerte, gardant la trace de la spontanéité propre à l'oralité et à la pratique du libre commentaire de la Bible." (
présentation de l'éditeur)
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