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« Il faut, écrit André Neher, concevoir les consonnes hébraïques du texte biblique comme des notes de musiques fondamentales sur lesquelles s’inscrivent des variantes infinies grâces aux voyelles interchangeables, des notes de musiques qui peuvent se transmuter aussi en de nouvelles combinaisons et de nouvelles harmoniques à travers l’Écriture.
Est-ce un exercice ? Un jeu ?
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demande André Neher, et de répondre :
« Mais qui nous interdit de considérer la Bible construite à la manière d’une œuvre musicale ? »
Archive sonore: André Neher jouant du piano
Un film de Michel Rothé Dans tes portes Jérusalem.
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L'invité
Enrico Lucca est Docteur en philosophie et spécialiste de la philosophie judéo-allemande. Après une thèse importante sur Gershom Scholem il est aujourd’hui chercheur à l’Institut Simon Dubnov à Leipzig et travaille actuellement à une grande biographie intellectuelle d’Hugo Bergmann, originaire de Prague et ami de Kafka, qui fut l’un des grands professeurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem.
Archive sonore
Schubert Sonata in A Minor D385 - Patricia Kopatchinskaja & Fazıl Say
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Archive: voix d'André Neher
Dans tes portes Jérusalem, un Film de Michel Rothé. [voir plus haut]
Le livre ont il a été question dans l'émission

Présentation de l'éditeur " L’exégèse de la parole biblique ne saurait être confiée à l’intelligence seule, non plus qu’à la foi seule », écrit ici André Neher.
Et c’est donc vers une harmonie de la foi et de l’intelligence que s’oriente sa lecture du texte biblique, comme dans cet important inédit, retrouvé aux Archives de la Bibliothèque Nationale d’Israël à Jérusalem et que présente Enrico Lucca, chercheur au Centre Simon Dubnow de Leipzig.
En retraçant l’histoire de la critique biblique, depuis les travaux inauguraux de Richard Simon ou de Julius Wellhausen, Neher revient sur une discussion fondamentale entre la recherche archéologique et textuelle et le point de vue théologique ou spirituel, avant d’en venir aux questions que posera la traduction de la Bible, et en particulier celle conçue par Franz Rosenzweig et Martin Buber.
Ce que révèle de la Bible son passage dans une autre langue que l’hébreu est bien, pour Neher, l’essentialité de la langue originale elle-même, qui habite le texte comme aucune autre langue. Et c’est ce retour à l’hébreu, à la primauté de l’hébreu qui cristallisera le débat entre critique biblique et tradition juive et en confirmera l’harmonie paradoxale.
André Neher (1914-1988) a marqué profondément les études juives en France, depuis Amos. Contribution à l’étude du prophétisme (1950), jusqu’aux recherches sur le Maharal de Prague et à l’enseignement qu’il a menés de Strasbourg à Jérusalem, aux côtés de Renée Neher-Bernheim (1922-2005)." Remarque : Le livre est disponible sur toutes les plateformes de libraires au nom d'André Neher.
On réécoutera la première émission de ce diptyque à l'adresse suivante
Redécouvrir André Neher 1/2 Une exégèse existentielle

L'équipe
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