A Beyrouth, la compagnie Zoukak rejoue après presque un an d'arrêt suite à la révolution, la crise économique, la pandémie et l'explosion qui a détruit en partie leur studio près du port. Les théâtres ré ouvrent et le 10 décembre, c'était la première de "I hate Theater, I love Pornography".
- Omar Abi Azar acteur, metteur en scène
Une émission enregistrée à Beyrouth le 9 décembre 2020
Rencontre avec Omar Abi Azar de la compagnie Zoukak à Beyrouth, à la veille de la première de leur spectacle I Hate Theater, I Love Pornography et de la réouverture des théâtres au Liban. Pour la première fois depuis un an, ils remontent sur scène devant un public. La révolution (octobre 2019), la crise économique, la pandémie et l’explosion de Beyrouth avaient annulé les représentations.
Zoukak existe depuis 2006 : dès le départ ce sont des créations et tout un travail social et humain d’ateliers, une méthode de thérapie par le jeu avec des réfugiés, des victimes de violences, de guerres, dans des lieux privés de l’art et de la beauté. Zoukak est engagé et fait du plateau un espace collectif de réflexion.
Le 4 août à Beyrouth, l’explosion a détruit en partie le studio de la compagnie qui se trouvait près du port. Leur spectacle a donc lieu au théâtre al Madina.
Décembre, c’est aussi le mois de leur festival international Sidewalks, qui existe depuis 2013, c’est une biennale, c’est la troisième édition, qui cette année s’appelle Radical stages.
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