Mélancoliques obélisques. Dispersés à travers le monde pour avoir trop plu aux voyageurs occidentaux...

France Culture
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Avec
  • Alain Niderlinder Historien des collections navales

A l'occasion de deux expositions contemporaines : "Le voyage de l'Obélisque; Louxor-Paris 1829-1836", au musée de la Marine à Paris et de "Cleopatra's Needle", au Metropolitan Museum de New York

Metropolitan Museum of Art
Metropolitan Museum of Art

Dispersés à travers le monde pour avoir trop plu aux voyageurs occidentaux, qui se les sont fait "offrir" ou les ont emportés, les obélisques debout en terre d'Egypte ne sont plus que quatre.

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Le "nôtre", inauguré par Louis-Philippe en 1836 place de la Concorde, au terme de rocambolesques aventures maritimes, aujourd'hui cerné par la ronde incessante des voitures, suscita dés le début la pitié de Théophile Gauthier, qui consacra un poème fameux à ce chef d'oeuvre "dépareillé", exilé sous les "neige, givre, bruine et pluie".

Un sort similaire a été réservé à l'Aiguille de Cléopâtre, de Central Park, dont la parèdre se trouve à Londres.

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