C'est devenu une opération à part entière dans les enquêtes judiciaires. En 2012, 650.000 réquisitions ont été adressées aux opérateurs de télécommunications. Un chiffre qui a pratiquement doublé en l'espace de six ans pour ces demandes officielles.
Jusqu'à présent, ce sont six sociétés privées qui se partageaient un marché estimé à plus de 36 millions d'euros (2012). D'où l'idée d'installer, sous l'égide de la Chancellerie, une plate-forme nationale des interceptions judiciaires , la PNIJ , qui devrait commencer à fonctionner ce mois-ci, depuis un centre classé "confidentiel défense" chez Thalès à Elancourt (Yvelines).
Visite guidée avec Florence Sturm qui a pu se rendre sur place.
L'équipe
- Journaliste