- Gérard Lefort Journaliste, critique de cinéma et écrivain
- Gilles Jacob Critique de cinéma, réalisateur, essayiste, ancien Président du festival de Cannes.
Premier épisode de la série "Cannes : états critiques". Le journaliste Gérard Lefort revient sur les moments forts et les films marquants des Festivals de Cannes qu'il a couverts pour le journal "Libération". En deuxième partie, Gilles Jacob pour son roman "Le festival n'aura pas lieu" paru aux éditions Grasset.
Les Têtes chercheuses
**Série "Cannes : états critiques" avec le journaliste et critique de cinéma qui a collaboré au journal "Libération" pendant plus de 30 ans. **
Episode 1 : le bouillonnement des années 80

Être critique de cinéma c'est pas normal, c'est se mettre à dans un état critique (...) des états difficiles, voir terminaux, des crises de nerfs, de joies, un état paradoxal et paranormal qui consiste à décreter que, oui, on a le droit d'écrire sur un film.
L'invité culturel
Gilles Jacob, Président du Festival de Cannes jusqu'en 2014, pour son roman "Le festival n'aura pas lieu" paru aux éditions Grasset.


Lucien Fabas est envoyé en reportage en 1952 sur le tournage de Mogambo , au Kenya, où il côtoie John Ford, Clark Gable, Ava Gardner et Grace Kelly.
C'est là qu'il rencontre pour la première fois la soeur d'Ava, Beatrice, dite « Bappie » : naissance d'une passion qui, en marge de la vie officielle de chacun, durera jusqu'à leur dernier souffle.
Par les yeux de Lucien, nommé secrétaire général du Festival de Cannes en 1954, le lecteur va vivre de l'intérieur l'épopée de la Croisette, de la séduction d'Hollywood pour lever le boycott des Américains jusqu'au Londres des années 70, en passant par la révolte des jeunes cinéastes menée en 1968 par Truffaut et Godard. On croise Louis Malle, Lelouch, Polanski, Welles, Fritz Lang, Fellini... On chasse dans le monde entier les films et les stars pour nourrir cette immense fabrique à rêves condamnés à se consumer en cendres.
Quand un amour éternel croise la mythologie du Festival de Cannes pour composer le grand roman de la nostalgie...
Le Jeu :
"D’abord parce qu’au moment où on nous arrache les oreilles sur les douloureux rapports entre un hypothétique cinéma européen moribond et un cinéma américain triomphant, XXXXXXX, film danois titré en anglais, parlé en britannique et interprété majoritairement par des acteurs anglo-saxons, fout d’emblée sa merde. Pas du tout pour les impératifs commerciaux de la coprod internationale mais bien comme une volonté revendiquée de provocation, comme pour souligner l’enjeu looser d’un cinéma européen qui s’entêterait à parler ses dialectes. Ensuite parce que cet embrouillamini de style est le propos même du film. Un flic, l’inspecteur Fischer, enquête sur une série de meurtres bestiaux dont les victimes systématiques sont des petites vendeuses de billets de Loto (…) Film lyrique sur la déconfiture, XXXXXX est aussi un film métisse et bâtard, sous influence du cinéma européen en particulier, en deal avec l’histoire du cinéma en général. "
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