Les têtes chercheuses Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l'IRIS Frank Capra, un humaniste de droite
La ** vie est belle, L’homme de la rue, New York-Miami, *Mr. Smith au Sénat, La Ruée... * **
A l’occasion d’une riche rétrospective, Karim Emile Bitar, chercheur à l’IRIS, fait une analyse politique des films de Frank Capra. Comme beaucoup d’immigrés, Capra a tant aimé son pays d’adoption qu’il s’est profondément imprégné de ses valeurs et les a fait siennes, jusqu’à en devenir le garant et le propagateur. Un peu comme un autre Italien, Emile Zola, dans la France des quelques années qui ont suivi la naissance de Capra. Comédies ou drames, les films de Frank Capra racontent l’Amérique du début du 20ème siècle et témoignent de l’âge d’or des studios hollywoodiens. Si elle a suscité l’engouement de millions de spectateurs, la Capra Touch , cette marque distinctive du cinéma de Capra, n’en a pas moins eu de cinglants critiques, qui reprochaient au cinéaste de succomber à un certain manichéisme et au sentimentalisme. Alors que certains célébraient l’humanisme « capraesque », d’autres ricanaient en évoquant le « Capracorn », pour eux synonyme de populisme et de mièvrerie. Ces critiques se recrutaient aussi bien chez quelques cyniques aux États-Unis que dans les milieux postmodernes européens… Explications en 5 épisodes. Le Festival Lumière de cinéma qui s’ouvre ce lundi 13 à Lyon ( jusu’au 19 oct) rend hommage au cinéaste américain Frank Capra, à travers une rétrospective de 8 films restaurés (en partenariat avec Park Circus et la Columbia), qui seront ensuite distribués dans les circuits des salles d’art et d’essai.
L'invité culturel **Valérie Zenatti pour "Jacob, Jacob" (Editions de l'Olivier) **
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