Le chocolat, toute une histoire, avec Nikita Harwich (4/5) / Emmanuelle Courrèges

Le chocolat, toute une histoire, avec Nikita Harwich (4/5) / Emmanuelle Courrèges
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Avec
  • Emmanuelle Courrèges
  • Nikita Harwich Professeur d’histoire et de civilisation d’Amérique latine à l’université Paris X – Nanterre et membre, depuis 2002, de l’Académie Française du Chocolat et de la Confiserie.

Série : Le chocolat, toute une histoire Tête chercheuse de la semaine : Nikita Harwich Nikita Harwich est professeur à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense et directeur du Centre de Recherches « Empires, Sociétés Nations » ESNA.

Quatrième épisode : Le chocolat au cœur des enjeux géopolitiques
Le chocolat, toute une histoire, racontée par Nikita Harwich, auteur d'une première encyclopédie entièrement consacrée au chocolat* -Histoire du chocolat * (aux éditions Desjonquères)- ou l'histoire d'une boisson amère réservée aux nobles à l'époque des Mayas en Amérique du sud, qui, au fil du temps et des conquêtes, va se transformer en friandise sucrée et conquérir la planète entière. Histoire, géographie et géopolitiques du chocolat.

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Chocolat
Chocolat

L'invitée culturelle : la journaliste Emmanuelle Courrèges pour sa contribution à l’ouvrage Global style battles de Daniele Tamagni aux éditions de La Découverte / Dominique Carré éditeur

Global style battles
Global style battles

Résumé de l'éditeur :

Ce livre est un mélange de situations spontanées. Son maître mot – identité – est illustré dans des contextes géographiques très différents, où est née une métaculture populaire, profondément enracinée, qui est à la fois un pied de nez à la culture coloniale ou occidentale et la source d’une grande créativité. Le fil rouge est tissé des nombreuses interviews réalisées au cours de ses différents voyages par Daniele Tamagni, interviews qui rendent compte de façon personnelle des modes de vie, des styles et des rêves d’une autre identité, de la part des sujets photographiés. En choisissant des pays ou des villes loin du contexte habituel de la mode, le livre donne un aperçu du phénomène de globalisation des styles, mais aussi de la résistance et de la préservation des traditions. Le livre détaille le quotidien de différentes populations dont le rapport à la mode est signe d’un activisme créatif et joyeux créatif. Les rockers du Botswana, les hipsters de Johannesburg, les dandys du Congo, les lutteuses de Bolivie, la jeunesse cubaine bling-bling, tous sont photographiés et se racontent dans la conscience de leur univers marginal dont ils veulent se démarquer. Être à la mode, se déguiser, est un outil plantaire d’identité. Le livre vise à offrir un large éventail de pratiques urbaines, sans exclusion d’aucun aspect en termes de race, de sexe, d’âge ou de zones géographiques. Les gens sont dépeints dans différentes situations et contextes mais photographiés comme ils apparaissent naturellement dans un mélange des portraits posés, des portraits en mouvement et de détails. Les couleurs vives sont une des clés communes. Chaque chapitre est introduit par un écrivain (journaliste, chercheur) qui a été au contact de chacune des communautés. Tous racontent la multiplicité des relations et des contradictions à l’œuvre : l'élégance vs kitsch, luxe / consumérisme vs pauvreté, tradition vs modernité, transformation vs uniformité, l'individuel / particularité vs généralité, originalité vs stéréotype.

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