Le temps des mythes / Deuxième partie : Alain Schifres : épisode • 2/5 du podcast Une traversée du Sahara, deuxième partie

Tombouctou
Tombouctou - © Michel Pierre
Tombouctou - © Michel Pierre
Tombouctou - © Michel Pierre
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Nous poursuivons notre traversée du Sahara en compagnie de l'historien Michel Pierre, aujourd'hui, après les militaires, l'arrivée des écrivains et des peintres... le Sahara, source d'inspirations... 2ème partie : chroniques et sympathie avec Alain Schifres.

Avec

R éécoutez la première partie de notre traversée du Sahara en compagnie de Michel Pierre

Première partie / Série : Une traversée du Sahara, deuxième partie

Episode 2 : Le temps des mythes (un espace pour les savants, un genre littéraire, un thème cinématographique)

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Avec notre tête chercheuse : Michel Pierre

Agrégé d'Histoire, licencié d'histoire de l'art et archéologie, Michel Pierre a exercé diverses fonctions diplomatiques, tout particulièrement à l'Ambassade de France à Alger de 1988 à 1992 et de 2001 à 2005. Il y a développé une première découverte du Sahara confortée aussi par des séjours et voyages au Mali, Burkina-Faso, Mauritanie et Tchad. Spécialiste d'histoire coloniale, il a publié, seul ou en collaboration, de nombreux articles et ouvrages parus chez plusieurs éditeurs.

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Deuxième partie / L'invité culturel :

Alain Schifres pour son livre Sympa, aux éditions le dilettante

Résumé du livre :
C’est ainsi : plus les temps sont durs, plus les gens sont mous, plus les ombres s’allongent, plus ils s’encocoonent contents, se lovant sous la couette lavable de leur prêt-à-penser nigaud, n’offrant guère au talon d’airain de la violence généralisée qu’une consistance mollassonne qu’agrémente un sourire bonasse de réglisse éventée, des mirettes de cockers neurasthéniques et surtout, le pire du pire, une dévotion pour le « sympatoche », un goût du cool, de l’équitable, de l’écoute Bisounours qui donne la nausée. C’est pourquoi, avalant quatre à quatre les marches de la tribune et s’emparant du micro comme de l’épée de Condé, Alain Schifres (dont on sait l’application virtuose à crier haro sur les poncifs) dénonce, au fil de Sympa, le devenir chamallow de la conscience occidentale et décrète la Saint-Valentin du cliché, la Saint-Barthélemy de la neuneuserie béate et l’éradication du poutou. Tout y passe : le goût du calinou, la coolitude organisée, les marronniers de l’info et la sacro-sainte mamie, le culte du « c’est mieux sans » qui promeut la voiture sans conducteur et la Terre sans hommes, la dictature des « cellules d’écoute psychologique » et l’omniprésence du « Rien ne sera plus comme avant » faisant du petit bois des « quadras » avenants et des « mousquetaires » d’un jour, pilonnant sans trêve les « santons du sympa » regroupés dans la crèche à ravir de la niaiserie commune. Pour une France sans sucrette ni additif de synthèse, votez Schifres ! (et surtout lisez Sympa).

Tiré de son sommeil par des chants scouts, Alain Schifres, auteur des Parisiens et des Hexagons, longtemps journaliste à L’Express et à L’Obs, reprend la plume pour jeter un regard amusé et amusant sur notre époque.

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