"Les faces cachées du Corbusier" (1/5) / Audrée Wilhelmy pour "Les sangs"

Semaine consacrée au Corbusier avec François Chaslin, critique d'architecture et ancien producteur à France Culture de l'émission "Métropolitains". En deuxième partie, nous recevons Audrée Wilhelmy pour "Les sangs" paru aux éditions Grasset.
Les Têtes chercheuses
Série "Les faces cachées du Corbusier" avec François Chaslin, critique d’architecture et ancien producteur à France Culture de l'émission "Métropolitains".

Auteur du livre "Un Corbusier" paru aux éditions du Seuil

Episode 1 : " L’homme du XXe siècle ".

Le Corbusier a couvert du point de vue stylistique beaucoup des grands moments du 20ème siecle (...) C’est sans doute le plus grand architecte de ce siècle.

Pour le meilleur et le pire, c’est le plus important des théoriciens de l’architecture du 20ème siècle. Pour le meilleur et pour le pire parce qu’il a fait avancer extraordinairement le camp moderne, mais par ailleurs ses théories d’urbanisme ont été tout à fait désastreuses

L'invitée culturelle
Nous recevons aujourd'hui Audrée Wilhelmy pour son roman "Les Sangs".

Je voulais humaniser un personnage, quel qu’il soit, un personnage pour lequel on avait un préjugé défavorable. Barbe bleue est arrivé ensuite.

Un roman où les femmes appellent plus la violence qu’elles ne la fuient.

A l’intérieur du roman, les femmes sont libres et font ce choix et pour moi ce n’est pas antiféministe, au contraire.

Un manoir obscur et fascinant, dans une cité hors du temps. Celui qu'on appelle l'Ogre attire à lui des proies presque consentantes pour les aimer puis les tuer. Mais d'où viennent ces femmes ? Pourquoi se donnent-elles à lui ? Elles le racontent dans les carnets qu'elles laissent derrière elles et que Féléor assemble en un curieux livre - ses Sangs.

Mercredi, Constance, Abigaëlle, Frida, Phélie, Lottä, Marie : sept femmes, et autant d'expériences du désir et de la mort, sept écritures qui disent la féminité, le narcissisme, la soumission tantôt feinte, tantôt amusée.

Polyphonique et amorale, poétique et sulfureuse, cette réinterprétation virtuose du conte de Barbe Bleue, par Audrée Wilhelmy, n'est pas pour les enfants.