Arsène Lupin gagne le large (Jumièges)

Affiche publicitaire de Poulbot pour l'ouvrage de Maurice Leblanc, "813".
Affiche publicitaire de Poulbot pour l'ouvrage de Maurice Leblanc, "813". - Francisque Poulbot (via Wikimedia Commons)
Affiche publicitaire de Poulbot pour l'ouvrage de Maurice Leblanc, "813". - Francisque Poulbot (via Wikimedia Commons)
Affiche publicitaire de Poulbot pour l'ouvrage de Maurice Leblanc, "813". - Francisque Poulbot (via Wikimedia Commons)
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Première étape de la phase post-parisienne et phase finale de notre descente du cours de la Seine. François Sureau pose ses bagages à Jumièges – lieu de son premier voyage d'enfant – pour évoquer justement un héros de notre jeunesse, le gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc : Arsène Lupin.

François Sureau s’arrête devant l’abbaye de Jumièges parce que c’est dans ce village de Seine-Maritime qu’un des héros de notre jeunesse, Arsène Lupin apparaît pour la première fois à la fin du XIXe siècle. Pour sa naissance littéraire, le personnage voit le jour sous la plume de Maurice Leblanc dans le roman La Comtesse de Cagliostro et porte aussi le nom de vicomte Raoul d'Andrésy. 

Lupin tombe amoureux d'une fausse descendante de Joseph Balsamo et l'amour de celle qui prétend traverser le temps le marquera d'une empreinte ineffaçable et après, comme influencé par elle, prenant sa manière d'être, Lupin deviendra le Balsamo de l'Histoire de France et l'héritier des rois. (François Sureau)

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Et si notre guide le long des berges de la Seine est heureux de faire escale à Jumièges, c’est aussi parce que les aventures d’Arsène Lupin prennent corps tout au long de la Seine. De même que les différentes évocations au cours de notre descente estivale de ce fleuve ne sont pas simplement une somme d’histoires mais gagnent une unité d’ensemble à mesure que le voyage se construit.