Sainte-Marie de Paris (Paris)

Camp de Ravensbrück dans lequel mourut Marie Skobtsova.
Camp de Ravensbrück dans lequel mourut Marie Skobtsova. ©Getty -  picture alliance
Camp de Ravensbrück dans lequel mourut Marie Skobtsova. ©Getty - picture alliance
Camp de Ravensbrück dans lequel mourut Marie Skobtsova. ©Getty - picture alliance
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Pour ce nouveau jour dans la capitale, nous rejoignons notre guide de l'été dans le 15ème arrondissement afin de retracer le parcours d'une femme à la destinée extraordinaire : Marie Skobtsova. Née à Riga en 1891, elle meurt dans le camp de Ravensbrück en 1945.

François Sureau continue d’arpenter Paris et s’arrête aujourd’hui devant le 77 rue de Lourmel dans le 15ème arrondissement pour évoquer le destin d’une femme extraordinaire : Marie Skobtsova. Elle naît russe à Riga en 1891 et meurt en déportation à Ravensbrück en 1945. Le prix Nobel de littérature de 1981, Elias Canetti, affirmait que ce devrait être un titre non de gloire, mais de honte d'avoir vécu au XXème siècle. Certaines destinées, dont celle de Marie, rachète un peu de cette honte. 

Sa vie n’est que péripéties, bonds et rebonds inattendus, qui la feront notamment rejoindre la France en 1923. Après plusieurs mariages, elle rentrera dans les ordres et deviendra religieuse orthodoxe sous le nom de Marie. Quand vint la Seconde Guerre mondiale, elle cacha Russes, Juifs, résistants dans le centre Lourmel, devant lequel nous sommes, et qui avait d’abord été conçu comme un lieu d’accueil dans les années 1925-1930. Retour sur ce destin héroïquement romanesque.

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