

Devant le château de La Roche-Guyon, François Sureau nous fait rencontrer et (re)découvrir Ernst Jünger. Homme pris par les réquisitions de son temps en tant qu'officier de la Wehrmacht, il ne sut pas moins tirer son parti des compromissions et résister de l'intérieur au régime nazi.
A la nuit tombante, François Sureau s’arrête devant le château de La Roche-Guyon afin de parler de ce soir du 23 ou 24 juin 1944 où Ernst Jünger a lu à quelques officiers réfractaires comme lui au nazisme un livre intitulé La paix. Ses camarades devaient être pour la plupart compromis dans l’attentat de Stauffenberg – du nom de cet officier de la Wehrmacht, Claus von Stauffenberg, qui participe à une tentative de renversement du régime nazi dans le cadre d’un coup d’Etat militaire et qui organise lui-même l’attentat du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler.
Hannah Arendt lui a rendu justice en évoquant à son propos l’un des exemples les plus nets de la recherche de l’intégrité personnelle, dans un temps et dans un pays où tous les repères individuels et collectifs avaient été effacés. (François Sureau)
Publicité
François Sureau nous fait part de la profonde humanité de cet homme devenu écrivain qu’il révère, qu’il a lu et qu’il a aussi directement rencontré par l’intermédiaire de Christian Bourgois… Récit d'une rencontre littéraire, directe aussi et finalement rien de moins qu'humaine.
L'équipe
- Production
- Réalisation