

André Markowicz pose ses valises au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis et nous l'invitons au micro d'Une saison au théâtre; rencontre avec celui pour qui "ce qui est poétique est politique par nature."
- André Markowicz poète, traducteur
Il a traduit le théâtre de Shakespeare, de Tchekhov, de Gogol, d’Ostrovski, la prose de Dostoïevski, celle d’Ossip Mandelstam. Ce natif de Prague qui préfère la Bretagne à Paris écrit de la poésie et publie sur Facebook de longues contributions érudites que l’on trouve éditées aux éditions Inculte sous le titre Partages. Il est, depuis le début du mois de mars, le Mazarin russe de Saint-Denis en banlieue nord de Paris, l’éminence grise qui fait entrer en majesté Pouchkine dans le Théâtre Gérard Philippe.
Pouchkine dans la tradition russe, ce n'est pas seulement un poète, c'est la langue que tu respires. Il est le lieu commun du pays. André Markowicz
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J'essaie de faire entendre en français ce que j'entends en russe; un français qui soit une terre d'accueil, qui rende compte des formes de la littérature étrangère. André Markowicz
Nous recevons aujourd’hui André Markowicz, traducteur avec un T majuscule, dont le théâtre français ne saurait se passer puisqu’il lui doit d’avoir redécouvert dans un français non compassé et totalement réinventé La Nuit des Rois, Macbeth, Hamlet, Ivanov, les Trois sœurs ou Oncle Vania, et désormais les 5523 vers de Eugène Onéguine, œuvre majeure du poète Pouchkine sur lequel est penché son œil attentif depuis près de trente ans.
L'intérêt pour 'Onéguine' me vient de ma mère qui le connaît par cœur. A deux ans, je connaissais déjà quelques passages par cœur. André Markowicz
Traduire n’est pas trahir si traduire est un art.
La traduction permet de vivre dans plusieurs temps à la fois : le nôtre, biologique et chronologique et tous les temps passés, toutes les histoires passées que véhiculent les œuvres que nous traduisons. André Markowicz
Nous ouvrons avec André Markowicz et à sa lettre T, comme Traduction, notre encyclopédie vivante du théâtre.
A VOIR, A DÉCOUVRIR >>>
- En se couchant il a raté son lit, d'après les textes de Daniil Harms, traduction André Markowicz, mise en scène Lilo Baur et Jean-Yves Ruf, Théâtre Gérard Philipe jusqu'au 31 mars 2019 ;
- Onéguine, texte Alexandre Pouchkine, traduction André Markowicz, mise en scène Jean Bellorini, jusqu'au 20 avril 2019 ;
- Avril, textes de Françoise Morvan, chansons populaires bretonnes et improvisations à la contrebasse par Annie Ebrel et Hélène Labarrière, poèmes russes dits et traduits par André Markowicz le 10 avril 2019 au Théâtre Gérard Philipe ;
- Editions Mesures, maison d'édition fondée par André Markowicz.
L'équipe
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