Répétitions en temps et heure avec Céleste Germe

Céleste Germe
Céleste Germe  - Félicie Paurd
Céleste Germe - Félicie Paurd
Céleste Germe - Félicie Paurd
Publicité

Plus que quelques jours avant la première du spectacle "Il faut beaucoup aimer les hommes" à Théâtre Ouvert, un théâtre ô combien précieux, niché juste au dessus du Moulin Rouge. Le hall est sens dessus dessous : des cartons, une échelle, des câbles électriques, du café qui fume.

Avec

Le Collectif Das Plateau répète. Il y a le compositeur, Jacob Stambach, l’auteur, Jacques Albert qui a collaboré à l’adaptation pour la scène du roman de Marie Darrieussecq, il y a les acteurs : Cyril Gueï et Maëlys Ricordeau. Et il y a Céleste Germe, qui met en scène.

 collectif DAS PLATEAU, M.Ricordeau, C.Germe, J.Albert, J.Stambach
collectif DAS PLATEAU, M.Ricordeau, C.Germe, J.Albert, J.Stambach
- Emilie Arfeuil

14h30. Début du travail. Le rideau s’ouvre sur un décor métallique et doré. Fumigènes, lumières rasantes, musique. Céleste, l’œil sur son chronomètre, prend des notes à la lueur pâle de son smartphone.

Publicité

Il faut beaucoup aimer les hommes est une histoire, en apparence, banale. Celle d’une femme, Solange, qui aime un homme, Kouhouesso. Elle est blanche, il est noir. Elle est actrice. Il rêve de tourner, au Congo, une adaptation du roman de Conrad, Au cœur des Ténèbres. Elle n’a que lui en tête quand lui ne pense qu’à son film. Cette histoire, en apparence, banale, se déploie avec volupté sur une scène où la vidéo, les voix off, la musique viennent transformer le présent théâtral en un flux romanesque.

J moins quatre avant la première. Le Collectif Das Plateau répète et chaque seconde qui passe vaut de l’or.

Affiche
Affiche
- DAS PLATEAU

Du 15 septembre au 8 octobre 2016 au Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines à Paris.

"Marie Darrieussecq revisite la confrontation des civilisations, de deux mondes, l'un prétendument civilisé, l'autre plongé au cœur des ténèbres, avec en arrière plan les mœurs hollywoodiennes".(Alain Mabanckou, dans Jeune Afrique)