Valérie Dréville : La métamorphose du comédien

Valérie Dréville (à droite) dans "Les démons" librement inspiré du roman de Fédor Dostoïevski (mise en scène : Sylvain Creuzevault)
Valérie Dréville (à droite) dans "Les démons" librement inspiré du roman de Fédor Dostoïevski (mise en scène : Sylvain Creuzevault) - © DR Compagnie
Valérie Dréville (à droite) dans "Les démons" librement inspiré du roman de Fédor Dostoïevski (mise en scène : Sylvain Creuzevault) - © DR Compagnie
Valérie Dréville (à droite) dans "Les démons" librement inspiré du roman de Fédor Dostoïevski (mise en scène : Sylvain Creuzevault) - © DR Compagnie
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Valérie Dréville a joué sous la direction d’immenses maîtres : Antoine Vitez, Claude Régy, Alain Françon, Krystian Lupa, Anatoli Vassiliev… L’occasion de questionner la plasticité de l’acteur, avec une représentante singulière du métier.

Avec

Avec Valérie Dréville, comédienne à l’affiche du spectacle Les Démons, d’après Dostoïevski, dans une mise en scène de Sylvain Creuzevault, présenté dans le cadre du Festival d'Automne : à voir à l’Odéon - Ateliers Berthier (Paris) jusqu’au 21 octobre ; puis en tournée dans toute la France jusqu’en juin (Bordeaux, Tarbes, Brive-Tulle, Lorient, Besançon, Aubusson, Poitiers, Cergy-Pontoise, Toulouse, Marseille).

Une idée c'est comme un corps, elle se transforme.

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L’acteur qui se métamorphose en personnage ne se découvre pas sur la scène du théâtre une carapace de cancrelat. Encore que... on peut s’interroger. Car la métamorphose, qu’elle emprunte au cafard ou à la libellule, a sans doute ceci de commun avec le héros de Kafka qu’elle est bel et bien carapace. Habit immatériel et costume matériel qu’enfile l’acteur pour devenir un autre lui-même. A moins  que ce ne soit l’inverse. Et que loin de le draper, la métamorphose, au contraire, mette le comédien à nu et ceci plus sûrement que s’il enlevait jusqu’à son tout dernier vêtement. 

La métamorphose, elle arrive au moment où les objets contenus dans la valise que serait le rôle se déversent comme devant vous.

Quel mystère que celui de la métamorphose du comédien de théâtre ? Étrange est cette alchimique mutation dont on se doute qu’elle n’opère pas  sur un  claquement de doigt mais répond à des règles, suit des itinéraires, se plie à des étapes...

Un rôle, c'est comme une suite de chambres avec des portes. La métamorphose, c'est quand ces portes se franchissent.

"Les démons" librement inspiré du roman de Fédor Dostoïevski (mise en scène : Sylvain Creuzevault)
"Les démons" librement inspiré du roman de Fédor Dostoïevski (mise en scène : Sylvain Creuzevault)
- © DR Compagnie

La foi, c'est la première question de l'acteur : est-ce qu'il croit à son jeu ou pas ?

"Les démons" librement inspiré du roman de Fédor Dostoïevski (mise en scène : Sylvain Creuzevault)
"Les démons" librement inspiré du roman de Fédor Dostoïevski (mise en scène : Sylvain Creuzevault)
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