Boris Cyrulnik revient sur la vie de la résistante française Germaine Tillion, pour développer la théorie de la résilience dans les situations extrêmes. Renaître de sa souffrance...
Le propos est d’illustrer la théorie de la résilience avec la biographie de Germaine Tillion. Femme de lettres et ethnologue, figure majeure de la résistance, elle fut déportée au camp de Ravensbrück en 1943. De cette "expérience" terrible, elle écrit son premier texte sur le camp À la recherche de la vérité, contribution à un ouvrage collectif. Comment dés lors reprendre un développement après une telle agonie psychique ? On était en train de vivre normalement, et puis on subit un événement qu’on ne pouvait pas penser. L'impensable se produit. Que fait-on ? Soit on reste prisonnier du passé, ce qu’on appelle le syndrome psycho-traumatique, soit on se débat, on se remet à vivre le moins mal possible...
Dès le stade foetal apparaît une mémoire sans souvenirs que précèdent les traces de ce dont nous sommes issus. Ces traces de vie nous submergent ou nous manquent, nous enchantent ou nous hantent, nous subliment ou nous sidèrent lorsqu'elles sont liées à l'innommable.
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Une conférence enregistrée en mai 2015.
Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre et psychanalyste. Responsable d'un groupe de recherche en éthologie clinique à l'hôpital de Toulon-la-Seyne (1972-1991), Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir développé le concept de résilience.