Trintignant, Barrault, Claisse et Bonnaffé : ils lisent Baudelaire

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Trintignant, Barrault, Claisse et Bonnaffé : ils lisent Baudelaire

Par
Charles Baudelaire
Charles Baudelaire
- Nadar

Le 31 août 1867 disparaissait Charles Baudelaire. Rédécouvrez son œuvre lue par de grands comédiens en revisitant les archives de France Culture.

Le 31 août 1867, Charles Baudelaire disparaissait. Grâce aux archives de France Culture, révisez vos classiques, des Fleurs du Mal aux Petits poèmes en prose, en passant par Les Paradis artificiels. Une balade radiophonique en compagnie de grands comédiens dans l’œuvre de ce poète maudit, critique d'art dandy aussi bien que rebelle et censuré.

Jean-Louis Trintignant lit Les paradis artificiels

En 1971, Jean-Louis Trintignant lisait un extrait des Paradis artificiels. Dans cet essai de 1860, le poète revient sur son expérience de la drogue et s'interroge sur les liens entre drogue et création poétique. Extrait de la troisième partie du Poème du Haschisch intitulée Le théâtre de Séraphin :

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Qu’éprouve-t-on ? Que voit-on ? Des choses merveilleuses, n’est-ce pas ? Des spectacles extraordinaires ? Est-ce bien beau ? Et bien terrible ? Et bien dangereux ? - Telles sont les questions ordinaires qu’adressent, avec une curiosité mêlée de crainte, les ignorants aux adeptes.

Jean-Louis Barrault lit Les Fleurs du Mal

En 1962, dans l'émission Un poète, une voix, le comédien Jean-Louis Barrault lisait des poèmes issus des Fleurs du Mal : Les Phares, La Chevelure, Chant d'automne, Spleen, A une mendiante rousse, La Servante au grand cœur, A une malabaraise. Une lecture qui réveille le côté obscur et frémissant de cet ouvrage qui fit scandale jusqu'à la censure en 1857.

Georges Claisse lit les Petits Poèmes en prose

Inspiré par la lecture des poèmes d'Aloysius Bertrand et du recueil Gaspard de la nuit, Baudelaire a "rêvé le miracle d'une prose poétique". Dans ses Petits poèmes en prose , publié à titre posthume en 1869, il invite son lecteur à s'extraire du monde :

Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie : "N’importe où ! N’importe où ! Pourvu que ce soit hors de ce monde !"

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Une lecture signée Georges Claisse dans Les Chemins de la philosophie.

Avec Jacques Bonnaffé, réciter son Baudelaire

Jacques Bonnaffé vous emmène dans l’œuvre du maître du spleen : découvrez ici le deuxième épisode d'une série de quatre émissions avec La Musique, A une passante et Le mort joyeux.

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