Cinéma week-end. "Martin Eden" de Pietro Marcello, un film qui fera date

2 septembre 2019. L'acteur italien Luca Marinelli, l'actrice italienne Jessica Cressy et le réalisateur italien Pietro Marcello, qui a adapté "Martin Eden", au 76e festival international du film de Venise. 
2 septembre 2019. L'acteur italien Luca Marinelli, l'actrice italienne Jessica Cressy et le réalisateur italien Pietro Marcello, qui a adapté "Martin Eden", au 76e festival international du film de Venise.  - EFE
2 septembre 2019. L'acteur italien Luca Marinelli, l'actrice italienne Jessica Cressy et le réalisateur italien Pietro Marcello, qui a adapté "Martin Eden", au 76e festival international du film de Venise.  - EFE
2 septembre 2019. L'acteur italien Luca Marinelli, l'actrice italienne Jessica Cressy et le réalisateur italien Pietro Marcello, qui a adapté "Martin Eden", au 76e festival international du film de Venise.  - EFE
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Hasard du calendrier des sorties, mais signe de sa bonne santé, le cinéma italien est à l'honneur cette semaine, avec notamment "Martin Eden" de Pietro Marcello, adapté du roman de Jack London. Un chef-d'oeuvre.

C'est un film dont la singularité annonce l'avènement d'un grand cinéaste. Pietro Marcello, 43 ans, passé par les beaux-arts et le documentaire, pétri de culture cinématographique, revendique une liberté formelle totale, inédite depuis la grande époque du cinéma italien, à l'exception notable d'Alice Rohrwacher.

Martin Eden, c'est le roman culte de Jack London, paru en 1909, roman d'apprentissage, dans lequel un jeune et bel homme, marin des bas-fonds de la société américaine, rencontre par hasard une famille aisée et cultivée ; ce qui va susciter sa vocation d'écrivain autodidacte.

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Pietro Marcello adapte ce récit dans une Naples du XXe siècle, impossible à dater : il mêle avec talent les références à l'avant-guerre comme aux années 60 ou le sort des ouvriers qui se révoltent à celui, plus récent, des migrants. On est comme dans son imaginaire, le réalisateur reconstitue des époques, emprunte des images d'archives, de films anciens, et sert à merveille son personnage : un jeune homme pur, devenu transfuge de classe, et qui le paiera au prix fort. La beauté sauvage du comédien, Luca Marinelli, magnétise le personnage et Pietro Marcello hypnotise le public.

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Le réalisateur Igort adapte lui-même son roman graphique composé en 2002, et succès planétaire. Dans une Naples nocturne et pluvieuse, au milieu des années 70 quand, soit-disant, la mafia avait encore un code d'honneur, Peppino, ex-tueur à gages, méticuleux et dépourvu de tout scrupule, voit sa vie et ses certitudes basculer, quand son fils, qui exerce le même métier, se fait flinguer comme un pigeon.

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L'utilisation récurrente et chorégraphiée des armes à feux n'est ici qu'un prétexte pour évoquer des thèmes universels comme les relations père-fils, l'amité, la trahison, le temps qui passe. Le film emprunte allègrement au roman graphique sa force cartoonesque et Toni Servilo, impérial en tueur professionnel, lui-même napolitain, évoque sa ville comme personnage du film.