15 ans après les tempêtes de 1999, la filière bois paie toujours l'addition

Publicité

15 ans après les tempêtes de 1999, la filière bois paie toujours l'addition

Par

Conséquence de la tempête de 1999 à Fougères
Conséquence de la tempête de 1999 à Fougères
© PHOTOPQR/OUEST FRANCE/JEAN PAUL JASLET - PHOTOPQR/OUEST FRANCE/JEAN PAUL JASLET

Les tempêtes de 1999 ont mis par terre un million d'hectares de forêts : 6 % de la surface métropolitaine pour des dégâts estimés à 100 milliards d'euros. 15 ans plus tard les conséquences écologiques et économiques continuent à se faire sentir.

Très vite, le marché a été saturé par l'arrivage de ces bois qui n'étaient pas destinés à être cueillis à cette époque. Les cours se sont effondrés de 70% . Depuis, ils sont repartis à la hausse mais les tempêtes influent toujours sur l'économie de la filière. Beaucoup d'arbres tombés il y a quinze ans auraient dû être coupés et vendus aujourd'hui.

Publicité

Marion Bastit a rencontré des entrepreneurs de la filière bois

Les conséquences de la tempête de 1999

1 min

La reforestation n'est pas terminée partout, la forêt publique a privilégié la régénération naturelle à la plantation en protégeant les jeunes pousses. La forêt privée, 75% des surfaces, a tenté de replanter mais certains propriétaires ont préféré abandonner . L'arbre est un investissement à long terme : le pin n'est pas récolté avant 45 à 50 ans, 60 ans au plus tôt pour le chêne, 100 ans pour le hêtre. Dans les Landes, la maïs a remplacé certaines parcelles forestières que les propriétaires ont renoncé à reboiser.

Les tempêtes ont encore des conséquences aujourd'hui : elles ont favorisé le développement du gibier qui se délecte de l'écorce des arbres causant des dégâts parfois irréparables aux forêts.