
TOUT JUSTE ÉLUS (10/10) - Un peu plus d’un mois qu’ils sont aux manettes : France Inter part à la rencontre des nouveaux maires qui font leurs premiers pas. Dixième et dernier épisode à Montpellier, l'une des villes de la "vague rose et verte".
Le nouveau maire de Montpellier, Michaël Delafosse veut continuer de déposer ses enfants à l'école et d'enseigner. "À la rentrée, j'aurai grand plaisir, et c'est très important pour moi, de retrouver mes élèves, dans un service réduit, ce que tout le monde peut comprendre, mais être élu, ça n'est pas un métier, c'est une fonction. Moi, mon métier, c'est professeur", affirme-t-il.
Michaël Delafosse a monté son premier budget en 48 heures, sans augmentation des taux, avec une première subvention pour SOS Méditerranée et des parkings souterrains payants cet été pour financer sa mesure phare, la gratuité des transports. "Dès le 1er septembre, samedi et dimanche, les habitants de la métropole auront un libre accès aux transports en commun." À terme, ce devrait être sept jours sur sept.
Pour l'opposition, "continuité des politiques menées par le PS"
Un "vernis écolo", s'agace Alenka Doulain, conseillère municipale, proche des Insoumis. Elle ne voit pas de changement : "Il s'octroie plus de 8 000 euros d'indemnités mensuelles alors qu'on est sur un territoire qui est touché par 20 % de pauvreté. Une des premières autorisations qu'il a faites au niveau du PLU, c'était de bétonner une parcelle agricole pour l'extension d'un complexe hôtelier cinq étoiles. Ce sont plein de petits symboles dans la continuité des politiques menées par le PS depuis plusieurs décennies sur notre ville."
Michaël Delafosse veut lui donner tort en abandonnant par exemple le projet de son prédécesseur d'une grande cuisine centrale pour alimenter les cantines et les Ehpad au profit de petites structures dans chaque quartier.