Ces vendredi et samedi, les parents d'élèves des écoles, collèges et lycées publics sont appelés à élire leurs représentants. Un scrutin annuel qui enregistre des taux records d'abstention.
Les représentants de parents d'élèves siègent dans les conseils d'école ou dans les conseils d'administration (collèges ou lycées). Ils participent aux votes du budget, des horaires, etc. Ils participent à l'organisation des voyages scolaires, des cantines, des transports, des fêtes de fin d'année etc. Ils défendent les intérêts des enfants et peuvent faire le lien entre direction de l'établissement et parents en cas de conflit.
Selon la FCPE, le représentant des parents d'élèves est plus dans une démarche de co-éducation que de médiation entre direction de l'établissement et famille s'il y a conflit. Les représentants de parents participent à la vie de l'école (ils peuvent organiser des cafés des parents, échanger sur les bonnes pratiques, participer au projet éducatif si la responsable d'établissement et les enseignants sont réceptifs etc.)
Un taux de participation très faible
En 2017, le taux de participation aux élections de parents d'élèves n'était que de 38,77 %. Globalement, le taux tourne autour de 40%.
En 2017, la FCPE représente 30,74 % des votes
Les associations locales non affiliées : 20,20 %
La Peep : 2,27 %.
Au lycée, FCPE et Peep se partagent l’ensemble des sièges : 75,52 % pour la FCPE, 24,48 % pour la Peep.
Dans les lycées professionnels, ce sont au contraire les listes de parents non constitués en association qui sont majoritaires (60 %), devant la FCPE (40 %).
De la maternelle au collège, les listes de parents indépendants de toute association sont majoritaires (81,63 %).
Au collège, les listes non constitués en association sont également les plus nombreuses (40,38 %).
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Du temps et de l'argent
Selon la FCPE, le manque de soutien en termes de communication est responsable de ce faible taux de participation. Peu de moyens pour informer les parents sur le scrutin et les attirer.
Par ailleurs, être représentant demande du temps de bénévolat, et une disponibilité parfois difficiles à trouver.
Depuis 2009, il existe toutefois le statut de parent délégué qui permet d'obtenir des journées de congé pour siéger aux instances comme le conseil départemental de l'Education nationale (écoles et collèges), au conseil supérieur de l'Éducation (CSE) et au conseil académique de l'éducation nationale (lycées). Ces instances se réunissent environ quatre fois par an. Les frais de déplacement sont également pris en charge. Mais aucun jour de congé pour compenser le temps passé à échanger avec les parents, à rencontre la direction de l'établissement et les enseignants ou assister au conseil d'école... D'où les réticences de parents à vouloir s'investir, d'autant que certaines des réunions des instances sont parfois organisées à 9 heures du matin en semaine.
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