
Les soupçons contre lui étaient trop lourds, le procès de Montigny-lès-Metz ne pouvait se poursuivre en l'état. Comme attendu, le procureur de la République annonce l'ouverture d'une information judiciaire contre Henri Leclaire.
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Hier, le président Gabriel Steffanus a clos les débats ouverts la veille et décidé du renvoi du procès de Francis Heaulme pour les meurtres de Cyril et Alexandre, tués à Montigny-lès-Metz le 28 septembre 1986.
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Quelques heures auparavant, la cour avait ainsi entendu plusieurs témoins, dont Christine Blindauer, épouse d'un avocat messin à qui Henri Leclaire se serait confié. "Je l'ai vu revivre la scène", a-t-elle témoigné à la barre. Cette juriste a ainsi contacté le président quelques jours à peine avant l'ouverture du procès. A celui-ci, comme devant la cour d'assises de Moselle, elle a raconté avoir discuté avec Henri Leclaire venu lui livrer ses courses "il y a un an et demie ou deux ans".
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Le tueur en série, Francis Heaulme, qui reste accusé de ces deux meurtres devra donc patienter encore plusieurs mois, voire années, avant d'être jugé. En cas de mise en examen, puis de renvoir devant une cour d'assises d'Henri Leclaire, les deux procédures seraient alors jointes et les deux hommes comparaîtraient côte-à-côte dans le box des accusés. Jusque-là, le "routard du crime" continuera à purger ses peines à la centrale d'Ensisheim où il est incarcéré depuis de nombreuses années.
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