Alex Beaupain à l'Olympia
Son nouvel album "Après-moi le déluge" est placé sous le sceau des amours : ceux que l’on quitte, ceux auxquels on s’attache, quoi qu’il nous en coûte. Ceux que l’on désire envers et contre tout.Après moi le déluge s’inscrit dans la grande tradition d’une musique française populaire mais exigeante. Et c'est un des tenants de cette tradition, Julien Clerc, qui après avoir chanté ses mots dans son dernier album (La nuit c'est tous les jours), lui offre l'entraînante mélodie de Coule. La Grande Sophie, auréolée du succès d'un des disques pop les plus convaincants de 2012, met en musique Contre le vent.
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Fort de ses expériences, Beaupain s'assume sur ce disque : il co-réalise pour la première fois un de ses albums (avec Nicolas Fiszman) et la scène semble avoir libéré son chant. Entre sa belle tristesse, sa vague nonchalance et son regard malicieux, il compose un univers sensible, à nul autre pareil.Enfant des années 70, Alex Beaupain a vu vaciller les rêves et les idéaux de mai 68, connu les désillusions d’une génération qui, aujourd’hui encore, se débat avec son héritage : "On nous disait perdants, sans idéaux, crachant sur nos aînés glorieux. Nous voici sur leurs traces." De "Garçon d’honneur", brillant premier opus paru en 2005, aux "Chansons d’amour", récompensé en 2008 par le César de la meilleure musique, Alex Beaupain s’est imposé comme l’une des personnalités les plus talentueuses de la nouvelle scène française. Ses mélodies et ses textes ciselés composent un univers poétique singulier et racontent les rêves, les amours et les désenchantements de toute une génération.