Après les législatives, à droite comme à gauche, faut-il tout reconstruire ?

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Après les législatives, à droite comme à gauche, faut-il tout reconstruire ?

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Comme l'UMP est devenue Les Républicains, le PS pourrait changer de nom
Comme l'UMP est devenue Les Républicains, le PS pourrait changer de nom
© AFP - Philippe Lopez

Ce lundi matin, pour les ténors du Parti socialiste comme chez Les Républicains, la future réorganisation des partis après les législatives est à l’ordre du jour.

“Au lendemain du 18 juin, quoi qu’il arrive, il faudra tout réorganiser” : invité ce lundi matin sur France 2, le député-maire de Meaux Jean-François Copé a déclaré que “le parti Les Républicains a besoin d’être revu de fond en comble, du sol au plafond”.

Le candidat malheureux à la primaire de la droite appelle à ce que “les voix différentes soient mieux entendues (...) pour ne pas que celui qui est chef, s’il doit y en avoir un, vire tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui”, a-t-il déclaré, visant directement les présidences de François Fillon et Nicolas Sarkozy, et appelant à une “direction collégiale”.

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“Il faut ouvrir, changer, qu’il y ait des sensibilités, des tendances différentes”.

Alors que plusieurs personnalités du parti ont rejoint Emmanuel Macron, à commencer par le premier ministre Edouard Philippe mais aussi Bruno Le Maire et Gérald Darmanin (qui ont été presque aussitôt exclus de LR), Jean-François Copé a déploré que désormais “ils ont un intérêt objectif à ce que leurs amis soient battus, que les candidats de droite soient battus”.

Cambadélis appelle à une refondation “sans tabou” du PS

A gauche aussi, la reformation du Parti socialiste sera à l’ordre du jour après les deux tours des législatives. Invité ce lundi matin sur France Inter, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a annoncé : “le PS va se refonder, se restructurer, et je serai au milieu de ce travail”.

“Il faut regarder l’évolution des courants progressistes en Europe : il y a peut-être une reformulation du progressisme à inventer”. Quelle forme prendra cette reconstruction du PS ? Le premier secrétaire ne l’a pas évoqué. Mais il assure qu’il “faudra aborder la nouvelle période sans tabou : à partir du moment où vous changez, vous changez tout : il faudra marquer une nouvelle époque”. Quitte à changer le nom du parti ? Jean-Christophe Cambadélis n’y a pas fermé la porte.

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