Au nom de la Grèce, au non de l'Europe
Les 19 000 bureaux de vote ont fermé en Grèce après le scrutin sur le référendum pour ou contre le plan de sauvetage "argent frais contre réformes" proposé par leurs créanciers, un référendum à l'issue incertaine qui pourrait ouvrir la voie à une sortie du pays de la zone euro.
Les premiers sondages à la sortie des urnes semblent pencher en faveur du "Non" autour de 61%. La participation atteindrait 65%.
"Pour moi l'Europe est dans un mauvais chemin" : reportage dans un bureau de vote de Célia Quilleret
"Pour moi l'Europe est dans un mauvais chemin" : reportage dans un bureau de vote de Célia Quilleret
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Les Grecs apparaissent divisés entre les partisans du "non" prôné par le Premier ministre Alexis Tsipras, qui appelle à refuser le plan des créanciers qu'il qualifie d'"humiliation", et les défenseurs du "oui", convaincus qu'un "Grexit" serait pire que la poursuite d'un programme de rigueur budgétaire.
Helena, jeune grecque à la sortie du bureau de vote :
Je me suis décidée en fonction de ce que me disais mon coeur. J'ai voté non.
Helena, jeune grecque à la sortie du bureau de vote
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Hier, dans une interview au quotidien espagnol El Mundo, Yanis Varoufakis, ministre grec des Finances a réaffirmé qu'il démissionerait si le "oui" l'emportait ce dimanche.
Ce qu'ils font avec la Grèce porte un nom : le terrorisme. Un "oui" au référendum menacera la démocratie car il signifiera que la peur l'a emporté.
► ► ► ALLER PLUS LOIN| Grèce, dans l'attente du référendum
Pour les créanciers et les partenaires européens, une victoire du "non" ouvrirait la voie à une sortie de la Grèce de la zone euro et à une onde de choc sur les marchés financiers.