Brexit : le Royaume-Uni quitte le programme Erasmus, jugé trop cher

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Brexit : le Royaume-Uni quitte le programme Erasmus, jugé trop cher

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Le programme Erasmus a été lancé en 1987, et il y a actuellement 150 000 étudiants européens au Royaume-Uni
Le programme Erasmus a été lancé en 1987, et il y a actuellement 150 000 étudiants européens au Royaume-Uni
© AFP - Aleksander Kalka / NurPhoto / NurPhoto

C'est l'une des conséquences directes de l'accord post-Brexit conclu jeudi entre l'Union européenne et le Royaume-Uni : le programme Erasmus, que Boris Johnson considère comme "extrêmement cher" pour les Britanniques, est abandonné. Il sera remplacé par un programme propre au Royaume-Uni.

C'est l'un des programmes phares de l'Union européenne, l'un de ceux qui ont eu le plus de conséquences dans la vie quotidienne des jeunes Européens et Européennes : le programme Erasmus, qui permet des échanges d'étudiants entre des établissements d'enseignement supérieur en Europe, ne sera plus valable au Royaume-Uni. C'est l'un des termes de l'accord sur le Brexit qui a été conclu avec l'UE, à sept jours de la date butoir. 

Le Premier ministre Boris Johnson a affirmé qu'il s'était agi d'une "décision difficile" car il était une "chose merveilleuse" d'accueillir autant d'étudiants européens, mais que le programme coûtait "extrêmement cher" au Royaume-Uni. Actuellement, il y a 150 000 étudiants européens dans des établissements britanniques. 

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Un nouveau programme "international" à la place

Selon Boris Johnson, le programme Erasums, lancé en 1987, va donc faire place au Royaume-Uni à un nouveau programme, portant le nom d'Alan Turing. Celui permettra aux étudiants britanniques d'aller étudier "dans les meilleures universités", et plus seulement en Europe mais aussi à l'international. En revanche, pour les étudiants européens, s'inscrire dans une université britannique sera désormais plus cher et plus compliqué. 

Le négociateur européen Michel Barnier a exprimé ses "regrets" que le Royaume-Uni abandonne ce programme. Il a par ailleurs demandé au gouvernement britannique de faire plus de "clarté" sur cette nouvelle solution alternative, le programme Alan Turing, qui pour l'heure a simplement été annoncé, sans plus de précision.