Calais : la justice dit oui à l'évacuation de la partie sud de la "jungle"

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Calais : la justice dit oui à l'évacuation de la partie sud de la "jungle"

la jungle de Calais peut être évacuée pour sa partie sud
la jungle de Calais peut être évacuée pour sa partie sud
© MaxPPP/IP3 Press/Jeremias Gonzalez

Le tribunal administratif de Lille a confirmé, ce jeudi, l'arrêté de la préfecture du Pas-de-Calais et rejeté le recours des associations qui s'opposaient à cette décision. L'évacuation n'est toutefois pas à l'ordre du jour, précise la préfecture du Pas-de-Calais.

L'arrêté d'expulsion des migrants établis dans la zone sud de la "jungle" de Calais est donc validé. Après un délai pour statuer, le tribunal administratif a rejeté le recours suspensif déposé par des migrants et des associations. La décision prend acte des engagements de la préfète du Pas-de-Calais. Fabienne Buccio, "s'est engagée à préserver les lieux de vie" ce qui concerne notamment l'école et l'église implantées sur la zone sud.

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La préfecture affirme qu'il n'y aura pas d'expulsions par la force mais qu'on tentera de convaincre les migrants à partir d'eux même pour trouver un abri ailleurs que dans la "jungle".

Pour Bernard Cazeneuve :

Cette décision conforte l'action du gouvernement à Calais. La vérité parvient enfin à émerger face aux postures et manipulations de toute nature.

Le ministre de l'intérieur a précisé qu'"il n'a jamais été question de procéder à l'expulsion brutale et à la dissémination des migrants".

Bernard Cazeneuve

Calais arrêté validé

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Satisfaction également du maire (LR) de Calais.Pour Nathacha Bouchard c'est une décision importante car il était impossible de faire vivre des personnes sur place de "façon humaine".

La Maire de Calais est soulagée

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Huit associations avaient saisi la justice en référé à ce sujet, affirmant que l'opération, initialement prévue mercredi, avait été décidée sans proposer des solutions alternatives suffisantes. Elles soulignaient aussi que le nombre de migrants concernés par l'évacuation, de l'ordre d'un millier selon l’État, était en réalité plus de trois fois plus élevé.

Elles sont évidemment déçues, comme l'explique Vincent De Coninck, délégué départemental du Secours catholique dans le Nord-Pas-de-Calais

Nous n'étions pas dans la défense d'un lieu qui reste dégradant mais un grand nombre de réfugiés refusera de quitter Calais

Secours Catholique

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