Covid-19 : ce qui change à partir de ce lundi dans les écoles

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Covid-19 : ce qui change à partir de ce lundi dans les écoles

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Face à la propagation d'Omicron, le protocole en vigueur dans les écoles a été ajusté
Face à la propagation d'Omicron, le protocole en vigueur dans les écoles a été ajusté
© AFP - Magali Cohen / Hans Lucas

Jean-Michel Blanquer a dévoilé ce dimanche le nouveau protocole qui s'appliquera dans les écoles. Les élèves cas contacts devront pratiquer un autotest à la maison à J+2 et J+4. Pour limiter les absences d'enseignants, les formations continues sont suspendues.

Comme prévu, 12,5 millions d'élèves reprendront ce lundi le chemin de l'école. Si le gouvernement a refusé de reporter la rentrée scolaire malgré la propagation du variant Omicron, les règles ont néanmoins été redéfinies. Le nouveau protocole, annoncé ce dimanche par le ministre Jean-Michel Blanquer dans un entretien accordé au Parisien, ne présente pas de bouleversement majeur mais quelques ajustements. Avec, au cœur du dispositif, la multiplication des tests

Pour les élèves cas contacts, des tests à la maison

"Dès ce lundi, à l’école primaire, nous renforçons notre politique de 'contact-tracing'", explique Jean-Michel Blanquer. La règle actuelle, qui prévoit un test antigénique ou PCR pour chacun dès l'apparition d'un cas positif dans une classe, continuera de s'appliquer. Mais désormais, les élèves devront se tester également à la maison à J+2 et J+4. Et ce grâce à des autotests délivrés gratuitement en pharmacie sur présentation du premier test. "Les parents devront attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs", précise le ministre de l'Éducation. "Ces tests à plusieurs jours d’intervalle permettent de s’assurer qu’un élève qui a été négatif le premier jour ne soit pas devenu positif ultérieurement."

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La même procédure sera exigée auprès des enseignants vaccinés. "Il n'y aura donc pas d'isolement des personnes dont les tests sont négatifs", affirme Jean-Michel Blanquer.

Pas de changement sur les fermetures de classes

Concernant les fermetures de classes, ça ne change pas : celles-ci seront effectives à partir de trois cas positifs. Jean-Michel Blanquer exclut de revenir à la règle de la classe fermée dès le premier cas de Covid-19, malgré la demande formulée par certains syndicats. "Nous faisons le choix de tester plus pour éviter de fermer des classes. C’est une politique personnalisée pour que chaque élève dont il est avéré qu’il n’est pas contaminé puisse retourner à l’école."

Les formations continues des enseignants sont suspendues

Afin de limiter la pénurie d'enseignants, empêchés de travailler car malades, le ministre de l'Éducation annonce la suspension en janvier "de toutes les autres causes d'absences que la maladie", dont les formations continues. Des contractuels et des vacataires vont être recrutés pour augmenter la capacité de remplacement. 

Capteurs de CO2

Jean-Michel Blanquer souligne par ailleurs que seulement "20% environ" des écoles primaires sont équipées de capteurs de CO2. "C’est davantage dans les collèges et les lycées, mais cela reste totalement insuffisant". Il lance "un appel aux maires pour une montée en puissance en la matière", rappelant que l'achat de ce type d'appareil est une compétence des collectivités et que l'État a débloqué 20 millions d'euros pour celles qui n'auraient pas les moyens de s'équiper.