Covid-19 : isolement, tests, arrêts de travail, ce qui change au 1er février

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Covid-19 : isolement, tests, arrêts de travail, ce qui change au 1er février

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Le suivi des cas contacts, via le téléservice contact Covid géré par l'Assurance maladie, va cesser définitivement au 1er février 2023
Le suivi des cas contacts, via le téléservice contact Covid géré par l'Assurance maladie, va cesser définitivement au 1er février 2023
© Maxppp - Stéphanie Para

À partir du 1er février, le gouvernement assouplit les mesures de lutte contre le Covid-19. L'exécutif met en avant un "contexte épidémique favorable".

Dans la lutte contre le coronavirus, le gouvernement se détache de sa stratégie phare, "tester, tracer, isoler". Face à la baisse du nombre de contaminations au Covid-19, le ministère de la Santé décide de mettre fin à plusieurs mesures de restriction en place depuis deux ans pour tenter de juguler l'épidémie.  Une décision prise par le ministère de la Santé, qui relève que le nombre de cas quotidiens est désormais tombé sous la barre des 5.000 en moyenne.

L'isolement ne sera plus systématique

Dès le 1er février, l'isolement systématique pour les personnes testées positives ne sera plus obligatoire. Jusqu'à présent, les personnes ayant contracté le Covid-19 étaient tenues de s'isoler pendant au moins 5 jours. Les cas contacts asymptomatiques devaient quant à eux réaliser un test de dépistage, deux jours après avoir été mis au courant de la situation. Ce test ne sera plus requis, précise la Direction générale de la santé (DGS), dans un communiqué.

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"En revanche, comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë, il reste fortement recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptibles de développer la maladie, de respecter les gestes barrières, de se faire tester et d’éviter le contact avec les personnes fragiles", écrit la DGS.

Fin des arrêts de travail sans jour de carence

Créés au début de la crise sanitaire en 2020 pour limiter la propagation de l'épidémie, les arrêts de travail dérogatoires sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19 vont être supprimés. Il ne sera plus possible de demander de façon automatique un arrêt de travail en cas de test positif, selon un décret publié au Journal officiel, le 28 janvier. Ce décret "met un terme à la délivrance d'arrêts de travail dérogatoires aux salariés qui se trouvent dans l'impossibilité de travailler, y compris à distance".

Cette mesure était en place depuis 2020, au plus fort de l'épidémie de Covid-19 puis avait été prolongée plusieurs fois, dont dernièrement par la loi relative au budget de la Sécurité sociale pour 2023. Le texte prévoyait un fin de cette mesure dérogatoire "au plus tard" fin 2023.

Fin du suivi des cas contacts

Le suivi des cas contacts, via le téléservice "contact Covid" géré par l'Assurance maladie, va cesser définitivement. Les effectifs consacrés par l'assurance maladie au contact tracing ont déjà été fortement réduits ces derniers mois, souligne la Cour des comptes, passant de 6.500 équivalents temps plein (ETP) en moyenne en 2021 à 350 en septembre 2022. La Cour des comptes estime le coût total de ce suivi, depuis le début de la pandémie, à près de 600 millions d'euros.

En revanche, le système d'information national de dépistage (SI-DEP), qui centralise l'ensemble des résultats des tests et génère des certificats au format européen, est prolongé jusqu'au 30 juin 2023.

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