Covid : et maintenant, les autotests

Un arrêté du ministre de la Santé publié dimanche au Journal officiel autorise la vente en pharmacie d'autotests de dépistage du Covid-19 sur prélèvement nasal, pour les personnes asymptomatiques de plus de 15 ans.
Les autotests sont officiellement, et en théorie en vente, dans les pharmacies à partir de ce lundi. Ils vont en tout cas arriver petit à petit, uniquement dans les officines, et non en grandes surfaces, dans les jours qui viennent.
Ces autotests "vont se déployer progressivement dans des milliers d'officines tout au long de la semaine", a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran.
Ils "vont être rapidement mis à disposition dans les établissements scolaires", a-t-il ajouté, disant envisager "d'aller jusqu'à deux tests par semaine par élève et par enseignant".
Ces autotests, qui ne nécessitent pas de présence de professionnels de santé et dont le mode de prélèvement est moins invasif que les dispositifs RT-PCR, permettront la réalisation de tests plus fréquents.
Le principe de l'écouvillon
Les autotests fonctionnent sur le même principe de prélèvement naso pharyngé que les tests PCR. Il faut enfoncer un écouvillon dans les narines sur 3 à 4 cm. Il va donc moins profondément que dans les tests chez les professionnels, et l'écouvillon et plus épais. Une fois l'écouvillon dans la narine il faut le tourner plusieurs fois.
Le résultat est obtenu en vingt minutes.
- Un écouvillon
- 3 à 4 cm dans la narine
- 3 à 4 rotations
- Résultat en 20 minutes
Prix et conditions de vente
La diffusion des autotests est réglementée par l'arrêté paru au Journal Officiel.
- Leur prix sera encadré : il ne pourra excéder 6 euros jusqu'au 15 mai, puis au-delà 5,20 euros. Leur vente sur internet est interdite.
- Gratuité dans certains cas : les autotests seront délivrés gratuitement, sur justificatif, aux salariés à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, ainsi qu'aux accueillants familiaux accompagnant ces personn
- Confirmation par test RT-PCR : la Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert au déploiement de ces autotests mais dans son avis publié le 16 mars, elle précise que tout autotest positif doit ensuite faire l'objet d'une confirmation par test RT-PCR. "On pourra se tester chez soi et, en cas de résultat positif, il faudra confirmer celui-ci par PCR. Non seulement pour vérifier s'il y a un variant, mais aussi pour conserver un outil de suivi", a confirmé Olivier Véran dans les colonnes du JDD.