
L'Eurogroupe a donné aujourd'hui son accord de principe à l'ouverture de négociations sur un troisième plan d'aide à la Grèce, approuvé dans la nuit par le parlement d'Athènes. La décision des ministres des Finances de la zone euro ne prendra pleinement effet qu'après l'aval de plusieurs parlements des pays membres, dont le Bundestag allemand demain.
Le plan d'aide à la Grèce a été approuvé dans la nuit de mercredi à jeudi par 229 voix contre 64 et six abstentions.
Nous n'y croyons pas, mais nous sommes contraints de l'adopter
a déclaré le Premier ministre Alexis Tsipras avant le vote sur cette nouvelle série de réformes adoptée avec l'appui de l'opposition pro-européenne, ce qui a semé le doute sur l'avenir de son gouvernement.L'Eurogroupe , réuni ce matin par téléconférence, rappelle au gouvernement grec qu'il doit adopter un deuxième ensemble de réformes d'ici à mercredi prochain , comme le prévoit l'accord conclu lundi entre Athènes et ses créanciers.Après le parlement français hier, le parlement finlandais a approuvé ce matin l'ouverture de négociations pour un troisième plan d'aide à la Grèce.Le vote des députés et sénateurs français, qui étaient les premiers dans la zone euro à se prononcer, n'était pas obligatoire, contrairement aux pays comme l'Allemagne, la Finlande, l'Estonie, la Lettonie, la Slovaquie ou l'Autriche, très réticents envers cette nouvelle aide.La Banque centrale européenne (BCE) a relevé le montant des liquidités d'urgence accordées aux banques grecques, qui rouvriront lundi, même si le plafonnement des retraits sera sans doute maintenu pour éviter une ruée aux guichets.Les ministres des Finances de l'Union européenne (Ecofin ) ont dans le même temps approuvé l'octroi d'un prêt-relais de7 milliards d'euros qui permettra à Athènes de rembourser dès lundi prochain une échéance à la BCE et ses arriérés de paiement au Fonds monétaire international (FMI).